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A l’approche des fêtes de fin d’année, les grands hôtels français ont pris l’habitude de se parer de mille feux. Visite guidée.
Le Fairmont, à Monaco, a reproduit le char du Père Noël dans son lobby interminable, le Normandy à Deauville a recréé un splendide jardin des neiges sur sa terrasse côté mer où l’on peut déguster un cocktail, sous la douceur de lampes chauffantes et, bien-sûr, à Paris, plusieurs palaces rivalisent d’ingéniosité.
Le Peninsula a carrément aménagé un village de Noël sur sa terrasse côté avenue Kleber et une patinoire privée à l’étage pour les clients de la suite Katara ! Et surtout, le Park Hyatt a installé pour la 7e année dans sa cour très prisée en été un chalet montagnard typique décoré par la scénographe Anne Boursier, qui s’est inspirée du film de Charlie Chaplin, La Ruée vers l’or. Un chemin de pépites traverse une grande table d’hôtes pouvant accueillir une douzaine de personnes auxquelles on peut aussi bien servir une raclette conçue dans les règles de l’art avec les meilleurs produits que le menu du Sens, l’un des restaurants de l’hôtel où œuvre en cuisine le chef étoilé Jean-François Rouquette. Velouté de châtaigne aux truffes en entrée, lieu de ligne, feijoada et cresson en plat et le chariot de desserts de Jimmy Mornet peuvent, entre autres délices, être servis aux convives en manque de cette ambiance si particulière du refuge isolé de haute montagne où l’on se sent à la fois en sécurité et seuls au monde.
Auparavant, le Park Hyatt choisissait un partenaire pour cette opération financièrement risquée, de préférence un joaillier ou un horloger de la Place Vendôme. Mais cette année, le palace a décidé d’opter pour l’authenticité de la maisonnette en bois ornée de tissus cossus et de peaux de bêtes. Et donc exit l’exposition de belles montres et de bijoux haut de gamme qui donnait au lieu un petit côté galerie marchande… « Le chalet est privatisable à partir de 4 personnes, explique le directeur général du Park Hyatt, Claudio Ceccherelli. Nous organisons aussi bien le midi, des déjeuners de travail, que des dîners d’amoureux ou de grands repas de famille le soir. Certains couples payent pour quatre mais veulent rester seuls »…. Le forfait raclette minimum (pour 4 personnes) est vendu 700 euros, l’addition pouvant monter à 1000 euros avec les vins et l’incontournable Génépi pour la digestion. Le modèle économique est-il rentable sur une période qui court de fin novembre à la mi-février ? « Pas nécessairement, confie le manager. Mais que l’on perde ou que l’on gagne 10 000 euros n’est pas vraiment le sujet. Nos clients apprécient cette expérience que nous essayons d’améliorer année après année ».
Il y a tout intérêt car le Park Hyatt est confronté à une concurrence de plus en plus agressive. « J’ai noté Noël dernier que certains hôteliers sont venus prendre des photos, glisse malicieusement le DG. Cela me rend plutôt fier car cela veut dire que nous avons été les pionniers”. L’hôtel du Collectionneur, près des Champs Elysées, s’est doté d’un charmant chalet qui occupe une grande partie de ses jardins, où l’on sert les plats de la carte du restaurant mais aussi un goûter gourmand ou même un cocktail, le Royal Monceau a joué la carte ludique en reproduisant un marché de Noël où l’on savourera la fameuse bûche Agape et les macarons aux saveurs de saison du pâtissier Pierre Hermé, etc. Cette abondance de propositions toutes plus festives les unes que les autres ne nuit pas, certains clients s’offrant même le luxe de tenter plusieurs expériences. “Nous sommes complets pendant tout le mois de décembre et les réservations arrivent sur janvier”, se réjouit Claudio Cecchierelli qui pense déjà au Noël 2020…
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