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Courbet, le joaillier parisien a mobilisé l’expertise du CNRS pour produire une pierre de culture avec une exigence de haute qualité sociale et environnementale, qu’il célèbre dans sa première collection intitulée “Ponts des Arts”. De quoi nous réconcilier avec l’enfant chéri – et terrible – de la joaillerie.
Courbet nous réconcilie avec le diamant. Malgré la symbolisation de l’amour éternel qui lui est attachée incontestablement, la réalité de l’extraction minière de cette pierre, favorite de toutes les grandes maisons de joaillerie, avait entaché sa réputation de meilleur ami de la femme. En effet, comment porter haut des carats somptueux quand on se demande, à la lecture des travaux du géographe irlandais Hugo Lewis, s’ils ont été extraits par des mineurs de fond à peine majeurs, ou vendus au prix du sang – pour financer les guerres sur le continent africain ?
Courbet, qui se revendique « joaillier de valeurs », dissipe les doutes en proposant de magnifiques diamants de culture produits en France.
Un diamant fruit d’une vie de recherches
Alix Gicquel, fondatrice de Diam Concept @Courbet
Oubliée l’image terne des diamants de synthèse bas de gamme : les diamants sélectionnés par Courbet, issus d’un laboratoire du CNRS près de Paris, affichent une transparence sans précédent. Cette innovation technologique a été réalisée par Alix Gicquel, une ancienne directrice de recherches du CNRS tant passionnée par le diamant qu’elle lui a consacré sa vie, d’abord en tant que chercheure puis désormais comme entrepreneure avec Diam Concept, qu’elle a fondé pour concevoir des diamants de culture destinés à la joaillerie.
Cette pierre à la brillance parfaite présente néanmoins un impact significatif sur l’environnement. Les émissions de gaz à effet de serre estimées associées à la production de diamants synthétiques sont environ trois fois (1,8 à 4,6 fois) supérieures à celles des diamants prélevés au cœur de la terre, selon le rapport de True Cost pour la Diamond Producer Association publié en mai dernier.
“Ponts des Arts” : une première collection aux lignes épurées
Marie-Ann Wachtmeister, cofondatrice et directrice de création @Courbet
Chez Courbet, on se plait à marier la dimension révolutionnaire des diamants maison au chic d’une monture élégante et intemporelle. Marie-Ann Wachtmeister, cofondatrice de Courbet avec Manuel Mallen et directrice artistique de la maison de joaillerie, a ainsi dessiné une première collection, « Ponts des Arts », aux lignes épurées : bague, boucles d’oreille, bracelet et collier rendent hommage au célèbre pont parisien, empruntant le maillage de son garde-fou.
Un cadenas, présent sur chaque pièce de la collection, adresse un clin d’oeil à l’histoire d’amour entre les Parisiens et cet emblème de leur patrimoine.
Bague Pont des Arts @Courbet
L’initiative créative et responsable de Courbet est louable. Gageons qu’elle permette – enfin – d’écrire les lettres de noblesse du diamant de culture, qui a tout d’un « vrai ».
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Luxe Magazine
Prix : de 4200 euros pour la bague 0,4 carat à 9900 euros pour le bracelet à 0,58 carat
www.courbet-paris.com
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