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Les Américains les plus riches lisent généralement plus que la moyenne, et Bill Gates n’est pas une exception. Le milliardaire fondateur de Microsoft affirme s’attaquer à environ un livre par semaine, soit 50 livres par an. Son assiduité en tant que lecteur a fait de Bill Gates une source fiable à qui demander des recommandations de livres, qu’il publie souvent sur son blog, Gates Notes.
Cet été, Bill Gates vous conseille cinq livres à emporter avec vous en vacances. Sa nouvelle série de recommandations porte sur le thème des bouleversements ou des changements soudains. Pour cette raison, a déclaré Bill Gates, aucun des cinq livres qu’il a choisis n’est une « lecture légère ». Un des livres l’a même fait pleurer. Jetez un coup d’œil aux meilleurs choix de Bill Gates pour votre liste de lectures d’été.
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« Upheaval » de Jared Diamond
Le livre de Jared Diamond « Upheaval » part du principe que des crises personnelles telles que la perte d’un être cher peuvent apporter de précieuses leçons aux nations. À l’aide de tactiques individuelles de résolution de problèmes, Jared Diamond développe 12 facteurs pour aider les pays à faire face aux grands défis. Le livre a récemment été sévèrement critiqué par le New York Times. Le magazine a en effet estimé que les études de cas de Jared Diamond étaient remplies d’inexactitudes et adaptées à son cadre spécifique uniquement.
« Si de jeunes auteurs bâclaient leur travail comme cela, leur carrière serait terminée avant même d’avoir commencé, » écrivait le critique Anand Giridharadas dans l’article. Bill Gates n’est lui apparemment pas du même avis, comme il l’exposait sur son blog. « J’avoue qu’au début, j’imaginais qu’il serait peut-être un peu étrange d’expliquer l’évolution de sociétés entières en empruntant comme exemple le tourment émotionnel d’une seule personne » écrivait-il. « Mais ce n’est pas étrange du tout. c’est révélateur. »
« Nine Pints » de Rose George
Bill Gates semble être très intéressé par le sang ces derniers temps. L’an dernier, il recommandait « Bad Blood », l’histoire de Theranos, la startup d’analyses sanguines ayant dupé ses investisseurs, ses patients et partenaires commerciaux en leur faisant croire que sa technologie marchait vraiment. Bill Gates a lui aussi investi de l’argent dans des tests sanguins conçus pour détecter les maladies telles qu’Alzheimer et le cancer.
Pour cet été, il nous recommande « Nine Pints », un livre sur une femme souffrant du trouble dysphorique prémenstruel, un syndrome qui suscite de sévères douleurs et une souffrance morale avant les règles. Le livre montre à quel point certaines sociétés sont régressives lorsqu’il s’agit de fournir des conditions sûres et hygiéniques, mais il constate également qu’il existe des méthodes novatrices de diagnostic par le biais de tests sanguins. S’il manque peut-être l’aspect théâtral de Theranos dans ce livre, Bill Gates a affirmé tout de même que ses anecdotes « captureraient votre imagination » et feraient « bouillir votre sang ».
« The Future of Capitalism » de Paul Collier
« The Future of Capitalism » identifie trois divisions principales dans notre société moderne : les grandes villes par rapport aux petites, les citoyens diplômés d’université par rapport à ceux sans diplôme, et les pays plus riches par rapport aux États plus fragiles. Sur la base de ces problèmes, Paul Collier aide à concevoir une solution pour une version plus juste du capitalisme.
Bill Gates a déclaré que, bien qu’il soit d’accord avec Paul Collier quant au fait que les citoyens devraient se sentir obligés de s’entraider, il ne croyait pas nécessairement que les entreprises se porteraient volontaires pour améliorer leurs communautés. « Lorsque nous voulons que les entreprises agissent d’une certaine manière, par exemple pour réduire la pollution ou payer un certain montant de taxes, je pense qu’il est plus efficace de faire adopter des lois par le gouvernement », a écrit Bill Gates.
« Presidents of War » de Michael Beschloss
N’ayant pas servi lors de la guerre la guerre du Vietnam, Bill Gates s’est souvent demandé comment il se serait comporté au combat. « Aurais-je montré du courage au milieu des flammes ? », a-t-il écrit. « Comme beaucoup de gens qui n’ont pas servi, j’ai des doutes ». Ces questionnements ont incité Bill Gates à choisir « Presidents of War » de Michael Beschloss, un récit documentaire expliquant comment les présidents américains ont géré des conflits majeurs du tournant du 19e siècle aux années 1970.
Bill Gates a déclaré que le livre lui avait appris que les Etats-Unis « partaient souvent en guerre lorsque leur orgueil était blessé » et que chaque guerre était liée à la précédente. Il a ajouté qu’il avait également appris à quel point ses chefs politiques préférés, tels qu’Abraham Lincoln, étaient angoissés en temps de guerre.
« A Gentleman in Moscow » d’Amor Towles
« Un gentleman à Moscou » est le seul titre de fiction sur la liste de lecture estivale de Bill Gates, mais il tire une grande partie de son inspiration d’événements historiques. Le livre raconte l’histoire d’un comte russe assigné à résidence dans l’hôtel Metropol à Moscou à la suite de la révolution bolchevique.
Le livre est sorti en 2016, mais Bill Gates a fini par le lire après que son beau-frère lui en a envoyé une copie. Il a déclaré que lui et sa femme, Melinda, lisaient le livre en même temps. Bill Gates, qui avait quelques chapitres d’avance sur elle, a déclaré qu’il avait pleuré à la lecture d’un chapitre, et qu’il avait prévenu sa femme que quelque chose de grave allait se produire. Bill Gates a déclaré qu’il avait lu la bibliographie entière de Dostoïevski. Le livre était donc un choix tout à fait évident pour lui. Mais il a déclaré qu’il pensait que tous les lecteurs apprécieraient les « détails insolites » d’Amir Towles et ses intrigues mêlant les genres.
Version originale : Yalayolo Magazine / Aria Bendix
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