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A l’occasion d’Oculus Connect, la conférence annuelle des développeurs pour ses produits de réalité virtuelle, Facebook a annoncé mercredi soir le lancement en 2020 de Facebook Horizon, un réseau social en réalité virtuelle. Concrètement, cette fois, les utilisateurs disposeront d’une large gamme d’outils pour dessiner et imaginer leur avatar de façon très personnalisée. Ils pourront ainsi utiliser le Horizon World Builder pour créer très facilement des arènes de jeu, des lieux de vacances, imaginer des activités et inviter des amis à les rejoindre. Les utilisateurs de casques Oculus intéressés par la version bêta qui sera disponible en janvier prochain peuvent s’inscrire ici.
Depuis son rachat d’Oculus en 2014 pour 2 milliards de dollars, Facebook a toujours affirmé que la réalité virtuelle était son prochain grand défi. « Ce que vous commencez à voir, c’est que le matériel s’éloigne du chemin et qu’à chaque étape, nous vivons une expérience plus immersive et plus naturelle », a déclaré le PDG Mark Zuckerberg lors des premières annonces ce mercredi. Avec un réseau social dédié, Facebook passe donc à la vitesse supérieure et démontre sa vision d’un futur où l’on s’affranchit du smartphone et des écrans physiques.
Facebook avait déjà mis un pied dans l’aventure communautaire pour la réalité virtuelle. En 2017, l’entreprise avait lancé Facebook Spaces, une application à télécharger dans l’Oculus Store, afin de tester une expérience de réseau social dans un environnement virtuel, en transformant sa photo de profil en avatar en 3D et en utilisant un chat vidéo 360°. Mais cette application limitait les possibilités d’interaction. Elle sera d’ailleurs fermée à l’automne pour laisser place à Facebook Horizon.
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Un univers idéal pour les marques
Ce concept rappelle le jeu « Second Life », lancé il y a 16 ans, qui proposait une « seconde vie » sur un modèle identique, à savoir créer et incarner des avatars pour participer ensuite à de multiples activités. Décrit assez justement comme « absurde, créatif et débauché » par Le Monde en 2016, le jeu a tout de même généré une économie parallèle à coups de transactions avec la monnaie déjà virtuelle, les « Linden Dollars » échangeable contre des vrais dollars. En 2017, il y avait toujours 800 000 utilisateurs actifs.
Pour éviter les dérapages et se retrouver encore au coeur de nouveaux scandales, Facebook a tenté d’anticiper une utilisation abusive de Facebook Horizons en précisant les conditions d’utilisations. Sur une page dédiée appelée « Citoyenneté », l’entreprise écrit « qu’en tant que citoyen de Facebook Horizon, il est de notre responsabilité à tous de créer une culture respectueuse. Un citoyen d’Horizon est amical, accueillant et curieux. » Pas sûr que cette règle suffise pour prévenir les dérives aperçus dans « Second Life » par exemple… Des vraies personnes seront d’ailleurs disponibles pour répondre aux questions ou aider les utilisateurs s’ils ont des problèmes techniques ou de sécurité.
Dans « Second Life », marques et séries avaient un temps lourdement investies le jeu au vu de son succès. Avant de le délaisser. Pour le site Techcrunh, Facebook Horizons reprend cette idée et ouvre aussi un champ de possibilités énorme en terme de recettes. « Il est facile d’imaginer Horizon incluant des panneaux d’affichage virtuels pour les marques, des magasins Facebook pour acheter des jouets ou du mobilier de maison, des centres commerciaux remplis de Nike ou de chemises Supreme ou des abonnements pour accéder à certains univers de jeux ou à des planètes premium à explorer », analyse le site spécialisé.
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Yalayolo Magazine