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Le salaire de base a augmenté l’an passé. Il a progressé de 1,6% dans les entreprises de 10 salariés ou plus, contre une hausse de 1,4% enregistrée à fin 2017, selon les chiffres publiés fin août par la Direction de l’Animation de la recherche, des Études et des Statistiques (DARES), rattachée au ministère du Travail. Toutefois, rapporté à l’évolution du pouvoir d’achat, le salaire mensuel de base (SMB) — salaire brut mensuel hors primes et avantages en nature — est resté stable en 2018, dans la mesure où l’indice des prix à la consommation hors tabac a également augmenté de 1,6% l’année dernière. Cette stagnation fait suite à une progression du pouvoir d’achat du SMB de 0,4% en 2017 et de 1% en 2016.
Comme lors des précédentes années, la hausse des salaires de base a été plus marquée au cours du premier trimestre (+0,7%) — et ce quelle que soient les catégories socioprofessionnelles — comparé aux trimestres suivants. Cette tendance s’explique par la revalorisation du Smic chaque année au 1er janvier, ainsi que par les hausses de minima de branches professionnelles en début d’année.
En 2018, les ouvriers et les cadres ont bénéficié de la plus forte progression des SMB (+1,7% chacun), tandis que les employés ont dû se contenter d’une augmentation de 1,3%. Les salaires minimum ont dans l’ensemble moins progressé l’an passé par rapport à 2017. En 2018, 9,9 millions de salariés ont profité d’un relèvement des minima, contre 11,7 millions l’année précédente.
Voici les 11 branches professionnelles qui ont bénéficié de la plus forte hausse du salaire mensuel de base en 2018 :
8 ex aequo. Bois et dérivés : +1,6%
8 ex aequo. Bureaux d’études et prestations de services aux entreprises : + 1,6%
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