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Devenir chef ne se résume pas seulement au fait d’obtenir une promotion.
« Vous accédez à ce poste grâce à la façon dont vous gérez les interactions quotidiennes avec vos collaborateurs », explique le psychologue Ron Friedman.
L’année dernière, Ron Friedman, fondateur d’Ignite80 (plateforme de coaching destinée aux dirigeants) et auteur de l’ouvrage The Best Place to Work, a organisé un sommet en ligne sur l’efficacité au travail.
A cette occasion, il s’est entretenu avec 26 des meilleurs experts mondiaux en productivité: Daniel Pink, Gretchen Rubin, Adam Grant, Susan Cain, et Peter Bregman.
Pendant son entretien avec Peter Bregman, PDG et auteur de l’ouvrage Four Seconds: All the Time You Need to Stop Counter-Productive Habits and Get the Results You Want, Ron Friedman s’interroge sur la manière dont les meilleurs dirigeants gèrent certaines situations du quotidien.
« Un très bon exemple est quand vous êtes en retard et la personne qui vous attendait est contrariée par votre retard », dit Bregman. « La plupart des gens vont s’excuser et sortir une excuse : ‘Je suis désolé(e), je suis en retard. Cette réunion a duré plus longtemps que prévu’, ou ‘Je suis désolé(e), je suis en retard, je ne pouvais vraiment pas m’échapper de ce RDV avec un client' ».
Ce qui transparaît dans ces propos, c’est l’intention : « Je suis désolé(e), je suis en retard, je ne voulais pas l’être », explique-t-il. « Mais la personne qui vous attend depuis vingt minutes ne ressent pas les choses de la même façon. Elle subit les conséquences du résultat, autrement dit, de votre retard ». C’est pourquoi les grands dirigeants répondent quelque chose de plus efficace comme : « Merci pour votre flexibilité ».
« Je suis désolé(e) de vous avoir fait attendre » est une excuse qui reflète les conséquences que votre retard a eues sur la personne, à l’inverse de ‘je m’excuse j’ai été retenu(e), le train avait du retard. Je n’y pouvais rien’, ce qui revient à être désolé par rapport à l’intention », suggère Bregman. « C’est une différence subtile, mais ça change tout pour la personne qui est en face de vous ». « Au lieu de s’excuser, il faut adopter une attitude qui permet de décrire et de reconnaître l’impact que votre retard a eu sur la personne », conclut-il.
Version originale : Jacquelyn Smith/ Yalayolo Magazine
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