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C’est une chose d’être un créateur de startup avec une super idée. C’en est une autre de savoir parler structure de capital, préférences de liquidation et organigramme.
Pour ces startuppers débutants, qui ont eu une bonne idée mais ne parlent pas couramment le startup, il existe un nouveau nom : « off-the-grid entrepreneurs », entrepreneurs opérant hors réseau.
Cela ne veut évidemment pas dire hors réseau Internet, puisqu’on parle bien du secteur des tech.
Voici comment Joanne Wilson, du fonds Gotham Gal Ventures, les a pour la première fois décrits dans une note de blog : un entrepreneur off-the-grid est quelqu’un qui « n’est pas familier du verbiage courant dans le monde des start-ups » :
Ce sont « les entrepreneurs qui débarquent dans votre bureau avec une entreprise qui décolle, qui comprennent leur client (B2B ou même B2C) et qui voient bien à quel besoin ils ont répondu, mais qui ne comprennent pas où lever de l’argent. Ils ne comprennent pas vraiment ce qu’implique un tableau de structure de capital, comment penser un organigramme d’entreprise, n’ont pas la meilleure maîtrise de leurs comptes, ne saisissent pas toutes les nuances d’un document juridique, ne comprennent pas entièrement quel genre de parts ils devraient distribuer. Faut-il s’en méfier pour autant ? Peut-être, peut-être pas. »
Or, Wilson redoute que dans le contexte de financement actuel, de nombreux investisseurs refusent ce type de deals car l’entreprise aura besoin davantage d’aide pour évoluer dans le monde du capital-risque que d’autres.
Si les investisseurs sont débordés, ils n’auront pas le temps de fournir l’accompagnement dont un fondateur off-the-grid aurait besoin pour rattraper son retard et — ce qui importe au bout du compte — être prêt à boucler sa prochaine levée de fonds.
« L’environnement de la Silicon Valley est très différent d’autres centres comme New York, Berlin ou encore Chicago. Vous devez parler la langue et c’est inquiétant pour un investisseur si vous ne la maîtrisez pas », estime Wilson.
Heureusement, l’écart de connaissance entre ceux qui sont dans la Silicon Valley et ceux qui sont à l’extérieur se réduit. Il existe des livres (comme le « Venture Deals » de Brad Fels recommandé par Wilson) et des incubateurs comme Y Combinator qui ont lancé des bourses pour permettre à des outsiders de la région de San Francisco à apprendre à monter leur business et leur réseau.
Enfin, lorsque Wilson rencontre un entrepreneur “off-the-grid”, elle s’assure toujours d’avoir un autre investisseur impliqué dans le tour de table au cas où elle ne peut jouer ce rôle elle-même.
Version originale : Biz Carson / Yalayolo Magazine
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