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Le principe même d’une to-do list — une liste de choses à faire — c’est de pouvoir la mettre à la poubelle.
Vous avez accompli ce petit jeu productiviste si vous avez fait tout ce que vous aviez à faire. Voilà l’idée.
Sauf que cette idée n’est peut-être pas la bonne: il y a peut-être une voie moins conventionnelle d’envisager sa productivité.
Dans un article publié en septembre par Fast Company, le psychologue Art Markman suggère que les to-do list sont utiles même si vous n’allez pas au bout.
Il prouve cela avec plusieurs arguments, et le dernier est particulièrement intéressant:
« En réfléchissant à ces petites tâches [qui constituent l’objectif plus large que vous voulez atteindre], vous allez penser à d’autres étapes intermédiaires — certaines auxquelles vous n’aviez pas pensé quand vous vous êtes fixé un objectif général. Elles n’étaient pas évidentes tant que vous n’aviez pas réfléchi à tout ce qu’il fallait faire pour y arriver. »
« Donc même si votre calendrier change un peu, le processus de réflexion réalisé en amont, sur les étapes nécessaires pour atteindre votre objectif, vous prépare à faire le travail.«
Art Markman donne l’exemple de l’écriture d’un livre — mais cela fonctionne aussi pour l’écriture d’un rapport. D’abord vous devez faire des recherches, ensuite l’écrire, puis l’éditer. Et il y a certainement d’autres plus petites tâches à faire entre deux.
Dès que vous mettez « écrire rapport » sur votre liste, vous réalisez toutes les tâches que cela implique. Par conséquent, vous allez peut-être vous donner un peu plus de temps pour le faire, ou au moins vous préparer psychologiquement à une journée très chargée.
Ce que Art Markman propose, c’est de mêler deux objectifs stratégiques décrits par Charles Duhigg dans son ouvrage « Smarter Faster Better ». L’idée est lister un objectif ambitieux ainsi que toutes les sous-tâches concrètes qu’il faut accomplir, dans l’ordre, pour atteindre cet objectif.
Lors d’un entretien avec Duhigg en mars, il a convenu qu’un plan détaillé peut évidemment changer — mais au moins je sais par quoi commencer.
Ces éclairages sont encourageants dans la mesure où 41% des sujets listés sur une to-do list ne sont jamais réalisés, selon une étude du spécialiste en productivité iDoneThis.
Ainsi, il suffit peut-être de penser à tout ce que vous voulez faire dans la semaine, dans le mois, ou dans l’année — 2017, je te vois — pour que cela compte comme un progrès, quand bien même il n’est pas tangible.
Version originale: Lea Bruel/Yalayolo Magazine
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