Marc Menasé, le DG du site de mode masculine Menlook, quitte ses fonctions

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Marc Menasé. Menlook

Marc Menasé, fondateur et DG du site marchand de mode masculine Menlook, quitte ses fonctions. Il l’a annoncé aux 140 employés de l’entreprise ce mercredi soir.

Marc Menasé est remplacé par Mathieu Drida, transfuge de Meilleurmobile.com, 01 Net Magazine et Voyages-Sncf. 

« Un cycle se termine », a expliqué Marc Menasé, qui reste actionnaire de Menlook, à Yalayolo Magazine France. « Au bout de sept ans, je passe la main de CEO à quelqu’un qui a une connaissance pointue de l’e-commerce et du management international. »

Installé dans quatre pays, fort de 4 millions de visites par mois pour une audience estimée à environ 3 millions de visiteurs uniques, Menlook génère près de 70% de son chiffre d’affaires hors de France.

Marc Menasé demeure actionnaire de Menlook. Il se consacrera aussi à ses activités de business angel, déjà présent dans Teads, Petit Ballon et Epicery.

Mathieu Drida, lui, aura pour mission de développer les activités de marketplace de Menlook et de structurer l’entreprise après une phase de croissance externe soutenue.

Menlook avait racheté coup sur coup ses concurrents britannique (Oki-ni en 2013) et allemand (Frontlineshop en 2015). L’heure est désormais à la mise en place de process et de synergies pour que toutes ces activités atteignent une bonne rentabilité.

23 millions d’euros levés en 2014

Mathieu Drida semble avoir le bon pedigree pour cela. D’après son profil LinkedIn, il a conduit des missions de « restructuring » et « transition management » dans diverses entreprises, dont Voyages-Sncf.com, Reworld Media et Sporever.

Menlook a levé plus de 40 millions d’euros, dont 23 millions d’euros en novembre 2014, notamment auprès de Idinvest, Partech et Bpifrance, puis 5 millions d’euros en juin 2015 (sur la même valorisation qu’en 2014). Parmi ses actionnaires figurent aussi, à titre personnel, Marc et Laurent Grosman, fondateurs du groupe de prêt à porter masculin Celio.

Tous ces investisseurs auront vocation à sortir, un jour, de la startup. Basé sur des échéances habituelles dans le secteur de trois à cinq ans, ce jour pourrait intervenir entre fin 2017 et 2019. 

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