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Dans un contexte de ralentissement mondial de la croissance économique, où les banques centrales ont abaissé leurs taux d’intérêt à près de zéro ou en-dessous pour tenter de relancer l’économie, voici un aperçu des grandes économies en état d’alerte de récession.
- Hong Kong, après cinq mois de manifestations de citoyens qui ont terni son économie, est entré dans une « récession technique », avec des industries telles que le tourisme et la vente au détail, particulièrement touchées par la tourmente actuelle.
- Le Royaume-Uni, avec son incertitude persistante quant à sa sortie de l’Union européenne (et toujours pas d’issue en vue) a récemment vu son économie diminuer pour la première fois depuis 2012, et un No deal Brexit pourrait bien le faire sombrer dans une récession.
- L’Allemagne, la plus grande économie de l’UE, est sur le point de sombrer dans une récession à cause du déclin continu de son secteur manufacturier et de la faiblesse des ventes d’automobiles dans le monde.
- L’Italie, quatrième économie de l’UE, était en récession technique au cours du second semestre de 2018 et a été confrontée à des difficultés économiques persistantes dues à une faible productivité, à un taux de chômage élevé, à une dette considérable et aux troubles politiques.
- L’économie de la Chine a continué de ralentir au milieu de la guerre commerciale, mais n’est pas encore en récession : le FMI ne prévoit que 5,8% de croissance pour la deuxième économie mondiale en 2020, contre les estimations de 6,6% en 2018 et de 6,1% en 2019.
- La Turquie, l’Argentine, l’Iran, le Mexique et le Brésil figurent parmi les autres économies du monde en pleine tension.
Statistique essentielle : Selon les estimations du FMI, l’économie mondiale ne progressera que de 3% cette année – c’est le taux d’expansion le plus lent depuis le début de la crise financière mondiale en 2008.
Digression : Alors que les banques centrales du monde entier tentent de maintenir des taux d’intérêt bas, de plus en plus de personnes dans les pays riches comme l’Europe, le Japon et les États-Unis accumulent des liquidités – mais il existe une tendance inverse dans les économies émergentes telles que la Russie, la Chine et l’Inde, où les liquidités en pourcentage du PIB sont en baisse.
Contexte principal : Le marché boursier américain, en revanche, vient de franchir une nouvelle étape, depuis que le S&P 500 a atteint un nouveau record lundi. Certains indicateurs économiques ont maintenu les données économiques américaines, bien que des signes de ralentissement commencent à se manifester : le secteur manufacturier se resserre et l’inflation reste relativement faible, même si les dépenses de consommation et les niveaux d’emploi restent solides. L’incertitude des échanges commerciaux a continué de provoquer la volatilité des marchés, alors que Wall Street surveille de plus en plus l’attitude de la Fed pour stimuler la décélération de la croissance et réduire la pression sur la courbe de rendement, qui a été inversée depuis mai – un autre indicateur de la récession. En dépit de l’expansion du marché haussier qui dure depuis des années, le ralentissement économique mondial a continué de déclencher de multiples séries de prévisions fluctuantes selon lesquelles les États-Unis tomberaient inévitablement en récession – avec une probabilité actuelle d’un repli de 27% en 2020, selon Bloomberg Economics.
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