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En 2020, les millennials représenteront 50% de la population active. Leurs attentes du monde du travail cassent les habitudes de nombreuses entreprises, qui sont obligées de s’adapter.
Depuis six ans, le cabinet Deloitte les interroge dans le cadre de son étude « Global Millennial Survey ».
Cette année, ces jeunes actifs — nés après 1982, diplômés et occupant un emploi à plein de temps — sont plus pessimistes, ébranlés par « des guerres et déplacements de population au Moyen-Orient, le référendum sur le Brexit et la présidentielle américaine », note Deloitte.
Seuls 36% des sondés pensent que la situation politique et sociale de leur pays va s’améliorer dans les douze prochains mois.
Dans les économies matures, un quart des sondés se disent confiants dans leur avenir politique et 34% croient à une amélioration de l’économie, contre 38% un an plus tôt.
Cette inquiétude a aussi modifié leur relation avec leur employeur. Les millennials expriment désormais plus de loyauté à l’égard de l’entreprise où ils travaillent.
« Nos données montrent que ces temps d’incertitude poussent les millennials à rechercher plus de stabilité. L’étude 2016 laissait entendre que les jeunes actifs manquaient de loyauté (…) Douze mois de bouleversements politiques et sociaux, surtout dans les économies développées, ont atténué leurs ambitions [de départ] », explique Deloitte dans son étude.
Il y a un an, 17% des sondés se disaient prêts à quitter « bientôt » leur entreprise; ils ne sont plus que 7% cette année. De même, la part de ceux qui voulaient partir dans les deux ans est passée de 44% en 2016 à 38% en 2017. Enfin, la part des millennials qui projettent de rester plus de cinq ans dans leur entreprise est passée de 27% à 31% en un an.
Ils bénéficient de conditions de travail plus flexibles. En un an, deux tiers d’entre eux disent que leurs employeurs se sont pliés à leurs exigences de flexibilité:
- 69% choisissent quand ils commencent et arrêtent leur travail
- 68% choisissent, dans un certain périmètre, ce qu’ils font dans le cadre de leur travail
- 64% peuvent choisir de travailler du bureau, de chez eux, ou d’ailleurs.
Lors de la précédente édition de la Global Millennial Survey, 43% seulement des millennials sondés disaient pouvoir choisir librement l’endroit d’où ils travaillaient.
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Yalayolo Magazine