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Les millennials ne sont pas paresseux, affirme l’économiste Tyler Cowen. Ils sont juste mieux adaptés pour réussir et s’épanouir dans l’ère moderne.
Dans « The Complacent Class », Tyler Cowen explique que le monde moderne est favorable aux personnes motivées par des centres d’intérêts personnels forts — qu’il s’agisse de collectionner des vinyles, faire de la randonnée, cuisiner ou se passionner pour Game of Thrones.
Ces gens, qu’il appelle les « correspondants » (« matchers ») ou les enthousiastes, ne « cherchent pas à sortir toujours vainqueurs; plutôt, ils cherchent à satisfaire leurs préférences de niche au nom de leur bonheur intérieur ». Et cela devient plus facile que jamais pour eux, grâce au progrès technologique et social.
Le monde moderne est moins favorable, en revanche, aux personnes motivées par l’idée de battre les autres, dit Tyler Cowen. Ces personnes-là, dites les « combattants » (« strivers »), souffrent dans un monde où la concurrence internationale atteint des niveaux inédits et où il devient plus difficile que jamais d’exceller. Elles sont découragées par une information globalisée, qui rend plus difficile pour elles de se sentir numéro un.
En somme, « les correspondants gagnent, les combattants perdent », écrit Cowen.
Autrement dit, le secret d’une vie épanouie dans le monde moderne consiste à définir votre propre bonheur et à trouver des gens qui partagent cette passion. Et personne ne maîtrise mieux cette philosophie que les millennials.
« [Les millennials] ne sont pas indifférents ou paresseux ou désinvoltes — bien au contraire — mais de plus en plus de leurs passions prennent des formes autres que la quête d’une ascension sociale », écrit Cowen.
« C’est pourquoi les millennials peuvent être paraître désinvoltes aux générations plus âgées qui ne saisissent pas tout à fait les nouveaux termes du contrat concurrentiel et de satisfaction. En réalité, les millennials s’en sortent plutôt bien eu égard des possibilités que le monde actuel leur offre, et ils aident le monde à avancer vers plus de contentement et moins d’intérêt pour les grands projets et le dépassement de records établis précédemment. »
Mais il ne faut pas négliger l’attitude combattive pour autant. Le cœur de l’argumentaire de « The Complacent Class » revient à critiquer les baby boomers libéraux et les yuppies qui se sont tournés les pouces (cultivant leur jardin, lisant leurs livres) tandis que la croissance économique américaine ralentissait, que la ségrégation se développait et que des millions de personnes restaient sur le bord du chemin. Si plus d’Américains étaient restés fidèles aux ambitions fortes des années 50 et 60, dit Tyler Cowen, on serait peut-être en meilleure posture.
Néanmoins, Cowen trouve la génération des millennials admirable: « ils font aussi partie de la classe complaisante, et ils sont aussi son meilleur produit et ses porteurs idéologiques les plus engagés. »
Version originale: Gus Lubin/Yalayolo Magazine
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