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2011, Berlin. Mathilde Ramadier, auteure française fraîchement expatriée, a besoin d’un boulot d’appoint. Elle se tourne naturellement vers l’univers le plus hype du moment: les startups. Un monde frais, innovant, cool, ambitieux… En tout cas, c’est ce que vendent les conférences TED et les posts de blog sur Medium (à une notable exception près).
Sauf que sous le vernis pailleté, la réalité s’avère drastiquement différente. Novlangue débile, compétition féroce entre salariés, salaires misérables et esbroufes à tous les étages… Au bout de quatre ans d’expériences au-delà du réel, Mathilde choisit de raconter dans le livre « Bienvenue dans le nouveau monde » (éd. Premier Parallèle) l’envers du décor de la start-up. Entretien.
NEON: Quand t’es-tu rendue compte qu’il y avait entourloupe dans le monde merveilleux de la startup?
Mathilde Ramadier: Dès mon premier entretien d’embauche, je me suis dit qu’il y avait un problème. C’était un concurrent d’Airbnb, qui m’a proposé 600 euros par mois pour un temps plein. Je suis partie en courant, mais je suis restée optimiste, je me suis dit ‘essaie encore’. Et au fur et à mesure, j’ai enchaîné les désillusions. Pendant les 4 ans où j’ai multiplié les expériences, il y avait toujours un truc hallucinant.
Par exemple?
Deux éléments majeurs m’ont frappée dans cet univers: la précarité, comme je disais, mais aussi l’aspect ridicule. L’un de mes CEO était un pantin monté sur piles. Imbu de lui-même, speed, arriviste, aucune humilité… C’est pas un monde dans lequel j’ai envie de vivre. Un monde où les faibles ont pas leur place, ni le recul ou la réflexion.
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