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GettyImages-529238522 | Hugo Mercier, ceo, dreem, Sandra Rey, ceo, founder, glowee, Quentin Soulet de Brugiere, cso, dreem, photographed in Paris (Photo by Stephane GRANGIER/Corbis via Getty Images)
Sandra Rey, 29 ans, participait à un concours de design pour étudiants sur le thème « biologie » et en regardant des vidéos de créatures marines bioluminescentes sur YouTube, elle s’est dit qu’il devait exister un moyen de reproduire cette technologie de lumière naturelle. Cinq ans plus tard, sa start-up, Glowee, crée de brillantes installations d’art luminescent pour les hôtels et les espaces publics. C’est une des révélations de notre classement des entrepreneurs prometteurs de moins de 30 ans (Under 30).
« Nous ne remplacerons jamais les ampoules dans votre cuisine », prévient d’emblée Sandra Rey. Mais la jeune entrepreneure espère créer assez de lumière et de beauté pour jouer un rôle dans le mélange d’éclairages dans le monde, afin de réduire la dépendance à l’éclairage électrique.
Quand elle a commencé à produire de la lumière, elle devait placer ses éclairages dans une pièce complètement sombre pendant 10 à 15 minutes avant de pouvoir commencer à voir la lumière. Elle a fait des progrès spectaculaires depuis.
« Nous nous sommes en quelque sorte agrandis, d’environ 200 fois plus en taille maintenant et davantage encore au cours des douze derniers mois », dit-elle.
Elle a collecté environ 3,5 millions d’euros, en grande partie via le financement participatif, donnant à la société environ 800 investisseurs individuels. Sandra Rey considère le nombre élevé d’investisseurs comme une force de la société.
Cyprien Comarmond, PDG de Mon Concept Habitation UK, est l’un de ses premiers investisseurs. Il exerce actuellement au comité consultatif de Glowee.
Pour Cyprien Comarmond, « Glowee a un impact considérable sur l’environnement. Elle produit de la lumière sans électricité, ce qui signifie moins de pollution due aux centrales nucléaires ou aux usines à charbon. Elle réduit effectivement l’empreinte carbone de la lumière en utilisant des matières organiques brutes et crée en outre une atmosphère accueillante et zen ! »
Avec plus de 10 000 unités vendues, l’une des principales sources de revenus de Glowee, qui n’est pas encore rentable, consiste à fournir des installations artistiques pour des événements. La start-up a également commencé à fournir des installations permanentes pour les hôtels et les spas, où les clients peuvent se détendre dans l’apaisante lueur bioluminescente. Au cours des deux ou trois prochaines années, Sandra Rey espère ajouter des installations en plein air pour les villes.
« La bioluminescence est un moyen de fournir une solution durable et de lutter contre le réchauffement climatique en réduisant l’utilisation de ressources naturelles limitées, la production de déchets dans le monde et différents types de pollution », a déclaré Sandra Rey.
La lumière provient de bactéries marines qui l’émettent naturellement. Parce que les bactéries sont vivantes, elles doivent être nourries. Les systèmes d’éclairage doivent donc être entretenus.
La lumière peut être éteinte. La réaction qui crée la lumière nécessite de l’oxygène. En les privant d’oxygène, les bactéries cessent d’émettre de la lumière. Elles sont alors en sommeil, pas mortes. Lorsque de l’oxygène est renvoyé dans le système, les bactéries émettent à nouveau de la lumière.
Bien qu’il semble peu probable que les lumières Glowee constituent une menace pour l’éclairage LED dans la plupart des cas, il est intriguant d’imaginer les possibilités offertes par les sols et les murs bioluminescents qui rendent une pièce faiblement éclairée à la fois agréable et « navigable », ajoutant une nouvelle dimension à l’art et à l’architecture.
Il sera également intéressant de suivre la carrière de cette entrepreneure française créative de 29 ans.
Pour voir le profil de Glowee sur Instagram :
https://www.instagram.com/weloveglowee/?utm_source=ig_embed
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