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Basée à Londres et à Tel-Aviv, la société de capital-risque 83North veut donner un coup de pouce supplémentaire aux écosystèmes dans lesquels elle est présente. Dans ce cadre, elle vient de lever 300 millions de dollars pour mettre sur orbite un nouveau fonds destiné à financer les start-up européennes et israéliennes les plus prometteuses. Il s’agit du cinquième fonds lancé par 83North depuis 2006. L’opération permet de porter le capital total sous gestion à 1,1 milliard de dollars.
Jusque-là toujours centré sur le cloud, les logiciels B2B, l’e-commerce ou encore la FinTech, 83North (ex-Greylock IL) veut désormais s’ouvrir à de nouvelles verticales. Dans ce sens, la société compte multiplier les investissements dans le SaaS, la santé et l’Internet des objets, trois secteurs qui ont actuellement le vent en poupe. 83North, qui a investi dans plus de 70 entreprises, s’est notamment distingué en misant sur des start-up comme la FinTech suédoise iZettle, rachetée en mai 2018 par le géant américain PayPal pour 2,2 milliards de dollars, la FoodTech britannique Just Eat, qui a fusionné cet été avec le groupe néerlandais Takeaway.com pour créer le leader mondial de livraison de repas, et la jeune pousse française Mirakl, spécialisée dans la création de marketplaces.
31 milliards d’investissements dans la Tech européenne et israélienne en 2018
83North n’est pas la seule société de capital-risque à lancer un fonds pour concentrer ses investissements vers l’Europe et Israël. Et pour cause, le géant californien Accel Partners (BlaBlaCar, Deliveroo, Doctolib, Spotify…) a lancé plusieurs fonds au cours de ces dernières années pour concentrer ses investissements vers l’Europe et Israël. Après avoir débloqué 500 millions de dollars dans cette optique en avril 2016, la société américaine a récidivé en mai dernier en lançant un fonds de 575 millions de dollars pour soutenir les start-up européennes et israéliennes en phase d’amorçage.
L’an passé, ce sont 31 milliards de dollars d’investissements qui ont été dirigés vers des entreprises européennes et israéliennes, contre près de 29 milliards en 2017. Si ce montant est en hausse, il reste cependant inférieur au niveau atteint par les États-Unis. En effet, les entreprises américaines ont levé au total 32,3 milliards de dollars en 2018, ce qui représente plus de la moitié des investissements (53%) réalisés à l’échelle mondiale.
Malgré les inquiétudes qui entourent le Brexit, le Royaume-Uni reste le champion du capital-risque en Europe. Au premier semestre 2019, la Tech britannique a ainsi attiré 5,3 milliards d’euros d’investissements, devant la France (2,8 milliards d’euros) et l’Allemagne (2,5 milliards d’euros), selon le baromètre du capital-risque du cabinet de conseil EY. A ce jour, le Royaume-Uni représente la moitié des investissements européens des six premiers mois de l’année, qui ont atteint 10,6 milliards d’euros sur la période.
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Yalayolo Magazine