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Les régies publicitaires de TF1, France Télévisions et M6 ont mis en place mercredi une interface commune pour simplifier l’achat d’audiences ciblées, sur le marché de la publicité automatisée dans les vidéos, un secteur en forte croissance depuis plusieurs années.
Cette interface est basée sur un standard technologique, baptisé « Sygma », qui permettra aux clients des régies – agences publicitaires ou annonceurs – d’acheter des « cibles » ou données anonymisées (personnes de tel sexe, tel âge, ayant tels goûts et regardant tel programme, par exemple), en fonction de leurs besoins pour une campagne publicitaire diffusée au début ou au milieu de vidéos.
576 millions d’euros de CA pour la pub programmatique en display au 1er semestre
Il s’agit d’achat programmatique, c’est-à-dire la vente et l’achat d’espaces publicitaires en ligne réalisés de façon automatisée. « L’achat programmatique, notamment en vidéo, est en plein essor en France. Les trois groupes audiovisuels disposent à la fois d’inventaires de qualité et de données déterministes fiables au travers de leurs services France.tv, 6PLAY et MYTF1« , détaille le communiqué. « Sygma (…) répond ainsi aux attentes du marché: ciblage performant, qualité des inventaires (espaces publicitaires, NDLR), simplification du parcours d’achat, protection des données utilisateurs. »
Le marché de la publicité programmatique en « display » (bannières, vidéos, contenus pour les marques) a réalisé un chiffre d’affaires de 576 millions d’euros au premier semestre 2018, d’après l’Observatoire de l’ePub (étude de référence effectuée par le cabinet PwC). Un chiffre en hausse de 50% en un an, qui montre l’appétit des acteurs de la publicité numérique pour ce mode ciblé d’achat d’espace.
Avant ce standard commun, les régies publicitaires vendaient déjà les données anonymisées des utilisateurs de leurs plateformes de visionnage de vidéos (télérattrapage). Mais les agences ou annonceurs devaient passer directement par les régies, et expliquer de quel ciblage elles avaient besoin. « On ne l’avait pas mis en programmatique parce qu’on considérait qu’il n’y avait pas un standard de sécurisation de ces données suffisant pour le faire », explique à l’AFP Guillaume Charles, directeur général adjoint de M6 Publicité. TF1, France Télévisions et M6 « conservent leurs offres spécifiques et proposeront des campagnes tests avant fin 2018 », précise le communiqué.
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Yalayolo Magazine