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Evelyn_Gil-Passet et Jeanne_Séguéla_FAVA | startup Fava de protections intimes, 100% bio et éco-responsable co-fondées par Jeanne Seguela-Bouchet et Evelyn Gil-Passet
Alors que la protection intime est pointée du doigt en raison de la présence de résidus toxiques pour la santé des femmes mais aussi pour la planète, de nouvelles marques 100% responsables et solidaires apparaissent comme Fava, une box de protections intimes, 100% bio et éco-responsable, personnalisable et qui se synchronise au cycle de chaque femme. Rencontre avec les co-fondatrices Jeanne Seguela-Bouchet et Evelyn Gil-Passet.
Désirée de Lamarzelle : Comment le projet Fava est-il né ?
S-B. et E. G-P. : De la volonté de passer au bio et au non toxique pour tout ce qui a trait à l’hygiène et à l’alimentaire. A l’école où nous avons nos enfants, nous échangions souvent sur l’utilisation du bio pour en arriver à la conclusion que la protection intime paradoxalement ne proposait pas de produits sains. De là est née notre réflexion de projet d’une marque de produits qui s’engage pour la santé des femmes et de la planète.
Qu’y a-t-il dans la « box Fava » ?
S-B. et E. G-P. : C’est la première boîte de protection intime éco-responsable et personnalisable, par abonnement. Elle prend en compte deux enjeux majeurs sociétaux : le respect de la santé des femmes et de la planète. Nos produits sont faits à partir de matériaux non toxiques en coton biologique fabriqués dans une usine éthique (95 % des femmes).
Pourquoi la santé des femmes est-elle un enjeu dans la protection intime ?
S-B. et E. G-P. : Des rapports, dont celui de l’anses*, ont révélé les risques sanitaires des protections intimes en pointant des perturbateurs endocriniens, des substances cancérigènes et des dérivés de pétrole dans leur composition… et ce, en contact avec la zone la plus sensible des femmes. Aujourd’hui aucune marque n’est soumise à une obligation de transparence : il n’y a pas de réglementation. Ces produits sont classifiés dans l’industrie papier et non cosmétique.
Il n’y a pas de salut sans l’écologie ?
S-B. et E. G-P. : Le temps de dégradation d’un produit d’hygiène intime est estimé à 500 ans. Nous avons pensé Fava dans la globalité, qui commence par le packaging en carton, l’emballage PLA (un plastique bio fait à base de maïs d’artichaut, de pomme de terre et de colle végétale pour la partie adhésive) en passant par les produits en coton bio non toxique et biodégradable. Avec également une technique unique de tissage anti-fuites qui améliore le pouvoir absorbant du coton.
Quels freins avez-vous rencontré dans l’entrepreneuriat ?
S-B. et E. G-P. : Pour des petites start-up comme nous, il y a le sujet de la fabrication : il faut chercher le fabricant qui respecte notre charte solidaire et écologique. En France, ils n’ont que des produits réutilisables alors que nous voulions du dégradable. Sans oublier la difficulté à convaincre un industriel à nous accompagner sur des quantités encore minimes.
Votre credo chez Fava ?
J. S-B. et E. G-P. : Faire une marque qui dépasse le simple produit avec des valeurs qui se construisent avec notre communauté et les associations. La précarité menstruelle est un vrai sujet en France d’où notre partenariat avec l’association Féminité sans Abri avec un don reversé à chaque abonnement. La protection intime est un produit de première nécessité et non de luxe, s’il faut le marteler.
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