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La société nord-américaine VivaLnk a mis au point un thermomètre pour les enfants sous la forme d’un autocollant intégrant une puce NFC. Placé sur le front ou l’avant-bras, il transmet les informations à un smartphone. Le lancement est prévu au printemps.
Est-ce le début de la fin pour le thermomètre médical tel que nous le connaissons ? La société VivaLnk a présenté une nouvelle méthode pour mesurer la température corporelle d’un patient. Au lieu de lui glisser un instrument quelque peu invasif sous l’aisselle ou dans la bouche, le rectum ou l’oreille – qui sont les quatre façons les plus courantes de procéder -, on lui colle sur la peau un autocollant NFC. L’utilisation est simple. Une fois l’autocollant NFC placé sur le patient, par exemple sur le front ou l’avant-bras, celui-ci communique ses résultats au terminal auquel il est relié.
L’application mobile offre alors la possibilité de conserver les mesures au fil du temps, pour un suivi médical par exemple, mais aussi d’émettre une alerte si une hausse de la température est détectée. L’autocollant NFC, qui ressemble ici à un ourson afin de faciliter son adoption par les enfants, comprend une puce NFC pour les communications sans fil avec le smartphone ou la tablette, ainsi qu’un capteur de température qui effectue sa prise en trois secondes.
L’étiquette-thermomètre dure 15 jours
Interrogés par Engadget, des responsables de VivaLnk indiquent que les autocollants peuvent être lavés et ont une durée de vie de 15 jours. La société s’était déjà fait remarquer dans le domaine des technologies NFC en présentant l’an dernier avec Motorola, un tatouage qui permet de s’identifier sur un smartphone ou une tablette. Au lieu d’entrer un mot de passe, un code Pin ou même de donner son empreinte digitale, l’usager doit simplement approcher le tatouage du mobile afin de le déverrouiller.
Avec cette technologie, la société VivaLnk s’inscrit dans un mouvement de fond en direction de la médecine personnalisée qui, bien que balbutiante, promet de révolutionner le secteur de la santé. Grâce au Big data et aux outils de calcul à distance, l’analyse des données médicales que les usagers voudront bien transmettre pourrait améliorer fortement l’efficacité des soins.
Comme nous l’écrivions alors, l’idée de la médecine personnalisée est d’intervenir au plus tôt lors d’une détection précoce de la maladie ou même d’un simple risque, et d’utiliser et de croiser des données personnelles très fines sur le métabolisme de chaque individu pour assurer le traitement personnalisé le plus adapté et donc le plus efficace possible. Mais si ces technologies ouvrent de grandes perspectives et sont dotées d’un potentiel certain, elles soulèvent aussi de nombreuses questions de fond sur ce qu’il adviendra des données personnelles et sur la manière dont les firmes pourraient s’en servir pour peser sur nos comportements. Car déjà, des mutuelles ont été approchées et des assureurs lient des avantages à l’utilisation d’objets connectés.
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