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Xiaomi confirme un peu plus son intérêt pour les objets connectés. Et pour cause, le géant chinois a annoncé son intention de débloquer une enveloppe de 1,5 milliard de dollars dédiée à l’AIoT, secteur qui regroupe l’Internet des objets et l’intelligence artificielle, et par ricochet les objets connectés. Cet investissement s’étalera sur cinq années.
Cette montée en puissance de Xiaomi dans la Smart Home doit permettre à la firme chinoise de s’étendre à l’international et de réduire sa dépendance aux smartphones, qui représentent aujourd’hui près de 70% de ses revenus. Outre les smartphones, dont il est le quatrième vendeur mondial après Samsung, Huawei et Apple, le mastodonte chinois propose également des enceintes, des bracelets connectés, des trottinettes électriques, des vélos connectés, des appareils électroménagers, des téléviseurs intelligents ou encore des lampes connectées.
L’entreprise, qui est l’un des géants chinois constituant les BATX (Baidu, Alibaba, Tencent et donc Xiaomi), développe son propre écosystème d’objets connectés depuis 2013 et revendique désormais la plus grande plateforme IoT grand public. Celle-ci connecte plus de 132 millions d’appareils intelligents (hors téléphones mobiles et ordinateurs portables), dont plus de 20 millions sont actifs chaque jour. Cependant, cette plateforme se limite pour l’instant au marché chinois.
La Smart Home, un marché en progression de 20% par an jusqu’en 2022
Le potentiel à exploiter est immense pour Xiaomi dans la mesure où le marché de la maison intelligente (enceintes intelligentes, éclairage connecté, thermostats intelligents, dispositifs de sécurité…) devrait représenter 1,3 milliard d’appareils à l’horizon 2022, avec une progression annuelle de 20,8% sur cinq ans, selon le cabinet IDC. Pour l’heure, le marché est principalement porté par les enceintes connectées (Amazon Echo, Google Home…), qui permettent de commander sa maison par la voix. «Nous prévoyons un avenir où tous les appareils domestiques seront connectés à Internet et contrôlés par la voix. Une vague d’appareils ménagers sera remplacée par des appareils intelligents. Il y aura un réseau AIoT qui infiltrera chaque seconde et chaque scénario dans la vie des gens, collectant ainsi des montagnes d’utilisateurs, de trafic et de données», a indiqué Lei Jun, le patron de la firme chinoise.
Misant sur les objets connectés, Xiaomi s’est allié à TCL, leader chinois de la télévision, pour développer des téléviseurs et des appareils électroménagers connectés embarquant sa technologie. En novembre dernier, le géant chinois a noué un partenariat avec Ikea, le spécialiste suédois du meuble, pour connecter sa plateforme Mi Home à la gamme des lampes connectées du groupe scandinave. La collaboration entre Xiaomi et Ikea pourrait à terme s’étendre à d’autres produits. Le partenariat avec le géant suédois pourrait également permettre à Xiaomi de poursuivre son expansion à l’international. Présent dans 70 pays dont quatre en Europe (France, Royaume-Uni, Espagne et Italie), le groupe chinois cible en priorité l’Europe et l’Amérique latine. Initialement, les États-Unis étaient dans le viseur de Xiaomi mais les tensions commerciales entre Washington et Pékin ont refroidi les ardeurs de la firme chinoise sur le marché américain.
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Yalayolo Magazine