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L’entrepreneuriat prend de plus en plus d’importance au sein des cursus des établissements d’enseignement supérieur.
Aujourd’hui, plus de trois quarts des grandes écoles ont une spécialité entrepreneuriat et deux tiers ont un incubateur, selon une étude récemment publiée par la Conférence des grandes écoles (CGE).
D’ailleurs, les entreprises créées au sein des incubateurs des établissements d’enseignement supérieur et de recherche ont plus de chances (80%) d’être pérennisées après trois ans, selon cette même étude.
L’un des plus anciens incubateurs de ce type est celui de l’école des Mines d’Alès (Gard). En septembre prochain, cela fera 33 ans que l’incubateur suit, accompagne et aide des startups à se créer.
Quelques startups d’envergure internationale sont passées par l’incubateur des Mines d’Alès, dont MedTech, l’entreprise spécialisée dans la fabrication de robots d’assistance chirurgicale MedTech fondée par Bertin Nahum et rachetée l’an dernier par l’équipementier américain Zimmer Biomet.
Nous avons demandé à Anne Lichtenberger, responsable de l’incubateur des Mines d’Alès, de nous raconter l’histoire de l’un des plus vieux incubateurs de France.
L’incubateur de l’école des Mines d’Alès a été fondé en 1984. En près de 33 ans, il a aidé « plus de 190 startups à se former, avec entre cinq et dix créées par an selon l’année », indique Anne Lichtenberger.
Et il y a aussi Snapkin, fondée en 2013 par Jérémy Guillaume et Damien Dous. La startup montpelliéraine propose une appli qui permet aux professionnels du bâtiment de créer la réplique 3D d’un appartement par exemple.
Le point commun de tous ces succès, c’est qu’ils ont été « portés par des personnalités déterminées et qui avaient une vision ». « La personnalité du porteur de projet est quelque chose de déterminant. Ce sont des gens qui ont une vision assez claire de leur projet, mais qui sont aussi agiles, donc capables de s’adapter », souligne Anne Lichtenberger.
Chaque projet de startup est accompagné dans son parcours par une équipe dédiée, que ce soit dans la recherche d’un business model stable, de partenariats technologiques, de formations, de financements… La startup peut par ailleurs être hébergée au sein des laboratoires ou des locaux de l’incubateur.
L’incubateur suit entre 12 et 15 projets de startups pendant trois ans. « En moyenne, un projet arrive à maturité au bout d’un peu plus de deux ans », nous précise Anne Lichtenberger.
« Un projet est abandonné soit parce que le porteur décide de faire autre chose, soit parce qu’on n’arrive pas à mobiliser les financements, soit car le prototypage est beaucoup plus cher que prévu…. », estime la responsable de l’incubateur des Mines d’Alès.
Même si certaines d’entre elles ont une ambition internationale, beaucoup « ont une logique de développement local », confie Anne Lichtenberger, qui souligne que l’incubateur bénéficie « d’un réseau de premiers partenaires » et d’un « fort ancrage territorial ».
L’une des dernières créations sorties de l’incubateur s’appelle MyRally. Créée en 2016 par deux anciens élèves de l’école, Loïc Audiger et Rémi Gomez, cette appli gratuite fournit toutes les informations nécessaires pour assister aux rallyes.
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