[ad_1]
Pêcher dans les cours d’eau en milieu urbain — ou street fishing — est une pratique de plus en plus répandue.
En 2015, on compte en France plus de 1,5 millions de pêcheurs avec 826.844 cartes de pêche délivrées, contre 619.771 en 2014. Plus de 7.000 pêcheurs sont basés sur Paris et sa couronne, où ils peuvent pêcher sur les berges de Seine et les canaux parisiens.
Ce phénomène qui se multiplie avec l’arrivée des beaux jours est en vogue aux États-Unis et dans d’autres pays européens comme aux Pays-Bas, où se tient un tournoi de street fishing accueillant des pêcheurs de 15 pays différents, le Rotterdam Gunki Iron Tournament.
Car même en ville, les amateurs de pêche peuvent trouver une grande variété de poissons qui rendent le sport attractif.
Ainsi, au bord du canal Saint Martin, du canal de l’Ourcq ou encore sur les bords de la Seine, on compte 32 espèces de poissons et c’est le terrain de jeu des amateurs de pêche urbaine qui chassent les carnassiers parmi lesquels on compte les sandres, silures, brochets et perches entre autres.
Pendant l’été, l’association Naturlish organise des initiations au street-fishing sur les bords du canal Saint-Denis. Nous avons participé à l’une d’elles.
La première chose à faire est de se familiariser avec la canne à pêche. J’ai été étonnée de voir qu’elle était légère et assez facile à prendre en main: il n’y a qu’une canne, un moulinet et un fil avec au bout de l’hameçon un leurre. Ce n’est pas la canne à pêche télescopique plus lourde que je connaissais.
D’ailleurs, contrairement à la pêche traditionnelle, le leurre est un appât factice souple en forme de poisson et donc, pour une première fois, beaucoup moins rebutant qu’un appât vivant. Il faut compter moins de 60 euros en matériel.
Il vous suffit ensuite de vous munir de la carte de pêche payante, qui est obligatoire et vous permet de pêcher dans l’ensemble des bassins français avec des tarifs attractifs pour les femmes et les mineurs.
Autre découverte, la pêche urbaine est beaucoup plus dynamique que la pêche traditionnelle et c’est facilité par le matériel léger. On me demande de me déplacer constamment, il faut aller chercher le poisson.
Aussi, les pêcheurs relâchent les poissons vivants après avoir immortalisé leur prise par une photo.
De toute manière, ces poissons sont impropres à la consommation comme l’arrêté préfectoral du 4 juin 2010 le stipule, il est « interdit de consommer ou de commercialiser les produits de la pêche dans les Seine et les Canaux » ( à cause de la présence de substances cancérigènes issue de l’activité industrielle qui polluent les cours d’eau et sont absorbés par les poissons).
Cette pratique dynamique de la pêche — qui consiste à recommencer continuellement — a une vertu plus large.
Aurélien Faux, fondateur du club de pêche et de la marque Naturlish, explique:
« Ce sont des leçons de vie, être patient, ne pas se décourager et ne pas s’avouer vaincu. »
Un de ses jeunes pêcheurs était ainsi déçu et découragé de n’avoir rien attrapé après une partie de pêche. Il décide quand même de renouveler l’expérience le lendemain et réussit cette fois à saisir un gros poisson.
C’est ce qui fait de la pêche en milieu urbain un sport et un exercice de persévérance.
Il y a des initiations et ateliers organisées par des associations, clubs et écoles de pêche comme la Naturlish Academy ou la French Touch Fishing basés en métropole qui permettent aux adultes comme aux enfants de s’initier et d’apprendre les techniques de pêche.
Si vous voulez faire une activité calme et proche de la nature tout en restant en ville, et qui peut vous apprendre à ne pas vous décourager, allez pêcher!
Lire aussi : VIDEO: Les scooters électriques en libre-service de Bosch arrivent cet été à Paris — on en a testé un pour vous
VIDEO: Ce robot qui semble vivant pourrait sortir tout droit d’un film de science fiction — ça nous a vraiment fait peur
[ad_2]
Yalayolo Magazine