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Bionym, une start-up canadienne créée par une équipe de chercheurs de l’université de Toronto, vient d’ouvrir les précommandes pour un bracelet biométrique qui utilise les battements du cœur en guise d’identifiant. Baptisé Nymi, il se substitue aux mots de passe pour déverrouiller l’accès à des terminaux, des services en ligne, mais peut également servir à payer ou contrôler des interfaces gestuelles. L’un des représentants de Bionym a répondu aux questions de Yalayolo Magazine-Sciences.
Il y a presque un an, Yalayolo Magazine-Sciences vous présentait HeartID, une technologie biométrique mise au point par une chercheuse à l’université canadienne de Toronto qui se servait du rythme cardiaque comme outil d’identification. En effet, il est avéré que la forme des pics d’un électrocardiogramme est propre à chaque individu.
L’idée était donc d’intégrer des capteurs de rythme cardiaque miniaturisés dans des terminaux mobiles (smartphone, tablettes) ou des ordinateurs, afin de pouvoir en contrôler l’accès et remplacer ainsi les mots de passe. Un objectif que Google poursuit également, mais à partir d’une autre technologie basée sur un concept de bague électronique en guise de sésame. Bionym, la start-up créée par les inventeurs de HeartID, a quant à elle choisi d’intégrer son concept dans un bracelet qu’elle propose en précommande à 79 dollars (60 euros au cours actuel).
Nymi, c’est son nom, intègre un capteur électrocardiogramme, un microcontrôleur, un module Bluetooth 4.0 Low Energy, un accéléromètre et un gyroscope. Une électrode placée en contact avec le poignet et une autre logée dans la boucle de fermeture servent à capter le rythme cardiaque. Kurt Bartlett, responsable de la communication pour Bionym, a expliqué à Yalayolo Magazine-Sciences le fonctionnement du bracelet. « Pour s’identifier, un utilisateur fixe le bracelet à son poignet, puis place un doigt de sa main opposée sur l’électrode. Cela complète le circuit et permet au bracelet de lire l’électrocardiogramme (ECG). Une fois qu’il a vérifié l’ECG en le comparant au modèle préalablement enregistré, Nymi peut alors communiquer l’identité de l’utilisateur à divers appareils. »
Dans cette vidéo de démonstration de Bionym, on découvre le fonctionnement du bracelet Nymi. Son propriétaire commence par s’identifier en plaçant son index sur la boucle de fermeture qui contient l’une des deux électrodes qui vont enregistrer son électrocardiogramme. Le bracelet étant doté d’un accéléromètre et d’un gyroscope, il peut par exemple servir à effectuer des commandes gestuelles pour contrôler les ouvertures de porte et de coffre d’une voiture ou piloter l’interface d’un téléviseur. Bionym prévoit de fournir un kit de développement qui permettra la création d’applications pour de multiples usages. © Bionym, YouTube
Nymi : compatible avec les principaux OS
Le bracelet interagit via une liaison Bluetooth 4.0 avec une application installée sur le terminal que l’on souhaite contrôler. Il peut s’agir d’un smartphone, d’une tablette ou d’un ordinateur. Nymi est compatible avec les systèmes d’exploitation mobiles Android, iOS ainsi que Windows et Mac OS X. Dans la vidéo de démonstration ci-dessus, on voit comment un utilisateur déverrouille son ordinateur en s’asseyant simplement devant l’écran ou sa tablette en la prenant en main.
Comme nous l’a indiqué Kurt Bartlett, l’application contient des options qui permettent d’activer des réglages personnalisés ou un profil utilisateur spécifique. Les données stockées dans le bracelet Nymi et l’application sont protégées par chiffrement. « Nous veillons à ce que les informations personnelles restent privées. Nous voulons que seuls les usagers aient un accès complet à leurs informations », nous a assuré le responsable de Bionym.
Un écosystème biométrique à inventer
Mais la start-up canadienne ambitionne de faire de son bracelet une interface de contrôle plus globale. Il pourrait s’agir de gérer l’accès à des bâtiments, d’effectuer des paiements ou même de faire du contrôle gestuel. Dans la présentation vidéo de Nymi, une personne s’approche de sa voiture et lève la main vers le haut pour ouvrir le coffre ou bien règle ses achats en apposant le bracelet sur le terminal de paiement.
« Nymi a le potentiel pour révolutionner les smartphones, les réseaux sociaux, la banque, les jeux, le sport et bien d’autres choses encore », assurent ses promoteurs. Un potentiel qui dépend surtout de l’implication de développeurs tiers qui décideront de s’investir derrière ce concept. Bionym doit encore livrer un kit de développement et une bibliothèque d’API (Application Programming Interface). Si Nymi est d’ores et déjà proposé en précommande, il ne sortira que début 2014 au prix de 100 dollars (760 euros). Bionym ne nous a pas donné de détails sur le nombre et le type d’applications qui seront alors disponibles.
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