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Le milliardaire Peter Thiel — co-fondateur de PayPal et de Palantir, et investisseur et gestionnaire de fonds spéculatifs — est reconnu pour ses points de vue anti-conformistes et peu académiques.
On pourrait donc être surpris d’apprendre que, malgré son approche déterminée en affaires, il voit un esprit de compétition intense, souvent associé à l’entreprenariat, comme étant un handicap plutôt qu’un atout.
Dans un episode du podcast de l’auteur et investisseur Tim Ferriss, Thiel a détaillé quelques principes basiques de son livre « Zero to One ». Ferriss y demande à Thiel quel aspect de sa vie il souhaiterait le plus changer. Thiel répond:
« Quand je vois le jeune homme que j’étais, j’étais très suivi et j’avais un fort esprit de compétition. Et lorsque vous êtes comme cela, vous devenez bon sur les choses sur lesquelles vous êtes en concurrence avec d’autres, mais cela arrive aux dépens de beaucoup d’autres choses.
Donc si vous êtes un joueur d’échec compétitif, vous deviendrez probablement très bon aux échecs mais négligerez de développer d’autres choses, parce que vous être concentré sur surpasser vos concurrents plutôt que de faire quelque chose d’important ou d’utile.
Et donc je pense qu’au fil du temps, je suis devenu beaucoup plus conscient de la nature problématique de beaucoup de compétitions et de rivalités dans lesquelles nous nous trouvons. Et je ne prétendrais pas m’en être entièrement sorti.
Chaque jour, je pense qu’il faut y penser et se demander « comment puis-je devenir moins compétitif afin de mieux réussir ? »
Thiel explique dans son livre que trop d’entrepreneurs de la Silicon Valley se sont concentré sur dépasser d’autres entreprises même au sein d’une jeune industrie, confondant la compétition avec l’innovation. Dans son livre, par exemple, il écrit que Google n’a plus rivalisé dans le moteur de recherche depuis qu’ils ont dépassé Microsoft et Yahoo de manière significative au début des années 2000.
« Les monopoles créatifs laissent plus de choix aux consommateurs en ajoutant des catégories en abondance entièrement nouvelles au monde. Les monopoles créatifs ne sont pas juste bons pour le reste de la société; ce sont de puissant moteurs pour l’améliorer, » écrit-il dans son livre. C’est un conseil qu’il pense que les entreprises de même que les individus devraient suivre si ils souhaitent vraiment faire progresser la société.
Version originale: Richard Feloni/Yalayolo Magazine
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