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Ledger, leader des solutions de sécurité pour les applications liées à la blockchain et aux cryptomonnaies, va ouvrir une usine à Vierzon (Cher) à l’horizon 2019 et envisage une centaine d’embauches, a-t-on appris vendredi à l’occasion de la pose de la première pierre de ce futur site industriel.
Née en 2015, cette licorne française qui emploie déjà 170 personnes à Paris, New York, Hong Kong et Vierzon, conçoit et assemble des petits périphériques, de type écran tactile ou clé USB, qui permettent de sécuriser la signature des transactions sur les bitcoins et autres cryptomonnaies. Son procédé allie la technologie de la carte à puce et la maîtrise des protocoles blockchain, évitant que la clé privée qui signe la transaction puisse être piratée. L’an dernier, ses ventes se sont accélérées, avec plus d’un million d’unités vendues dans le monde, et 45 millions d’euros de chiffre d’affaires à la clé.
10 millions d’euros pour une usine neuve de 4 000 m2
Pour répondre à la demande, l’entreprise, qui disposait de petits ateliers installés dans des bureaux à Vierzon où elle s’est d’abord développée avant de s’implanter à Paris, a dû aller produire en Chine. D’ici la fin 2019, la production sera rapatriée dans une usine neuve de 4 000 m2, baptisée «LedgerPlex» et dont la première pierre a été virtuellement «gravée dans la roche numérique de la blockchain», le livre de comptes des monnaies numériques. «Nous avons longuement étudié le projet, et nous avons conclu que la France pouvait être compétitive malgré la puissance de la Chine. Notre marché est mondial et virtuel, mais notre vrai centre de gravité est la France», a précisé le PDG Éric Larchevêque, co-fondateur de l’entreprise qui a levé 61 millions d’euros en janvier pour accélérer son développement.
La start-up investit environ 10 millions d’euros dans la construction de ses nouveaux locaux et devrait créer «une centaine d’emplois supplémentaires d’ici trois ans» pour répondre aux opportunités «gigantesques» du marché. L’usine devrait pouvoir être facilement agrandie si besoin grâce à une conception évolutive des locaux qui intègre une future hausse d’activité.
L’entreprise nourrit en effet de nouveaux projets. Après avoir essentiellement adressé le marché des particuliers, elle se tourne vers les grandes banques et les hedge funds. Elle a notamment noué un partenariat avec le groupe Nomura, au Japon, et s’attend à trouver auprès des ces nouveaux clients un relais de croissance pour poursuivre son expansion. Ledger s’intéresse également au marché des objets connectés, cette fois pour sécuriser les données échangées entre machines.
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Yalayolo Magazine