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L’énergie solaire devient petit à petit l’énergie de référence dans notre monde, inspirant de nombreuses personnes au passage. Du vol aller-retour de Solar Impulse aux panneaux solaires d’Elon Musk, le soleil alimente de nombreuses innovations. Mais alors que ces projets de haute technologie montrent l’exemple à suivre pour une planète plus propre, relativement peu de choses ont été faites pour résoudre les problèmes du quotidien liés aux inefficacités énergétiques.
Dans le monde, 1,1 milliard de personnes vivent sans électricité, c’est-à-dire qu’au coucher du soleil, elles ne peuvent plus ni travailler ni apprendre. De plus, ces foyers utilisent souvent des lampes au kérosène, qui produisent une forte pollution de l’air. Les femmes sont particulièrement à risque, puisqu’elles inhalent de la fumée en cuisinant. Le Barefoot College a élaboré un programme formant principalement des femmes analphabètes à devenir des ingénieures solaires – leur permettant d’apporter l’électricité et la lumière à leurs villages.
Au cours d’une période de six mois, ces « Solar Mamas » apprennent à construire, installer et faire la maintenance de panneaux solaires et de batteries afin de fournir une source d’énergie renouvelable à leurs communautés. Dû au fait que la majorité de ces femmes est analphabète, le programme se sert principalement d’outils d’apprentissage visuels, tels que des images et des manuels avec des codes couleur.
« En plus d’enseigner à ces femmes des compétences en ingénierie, nous travaillons avec elles sur leurs ambitions et leur confiance en elles en leur enseignant également des savoir-faire, » explique Sue Stevenson, directrice des Partenariats Stratégiques et du Développement International au Barefoot College.
Ces savoirs incluent la budgétisation et la comptabilité afin d’encourager l’inclusion financière, l’usage de la technologie pour les familiariser à l’inclusion numérique, une sensibilisation autour de la santé reproductive, ainsi que des compétences en micro-entreprise.
« Nous voulons émanciper ces femmes, socialement et économiquement. »
Une fois que les mamas retournent dans leurs villages, elles deviennent une source d’énergie, littéralement, en installant le matériel. Mais elles deviennent également des personnalités influentes au sein de leurs communautés.
« Dans mon village, il y a 68 foyers. J’ai installé les panneaux et les lampes pour tous ces foyers, » nous apprend Florentina Choc, une Solar Mama de Ste Hélène, au Bélize. « Une fois que j’ai apporté l’électricité à ma communauté, j’ai pu le voir. Quelque chose avait changé au village, ce n’était pas comme avant lorsque nous restions dans le noir. Maintenant, mon village a de la lumière. »
Aujourd’hui, il existe des centres de formation en Inde, à Zanzibar, au Burkina Faso et à Madagascar. Plusieurs autres centres sont en cours de développement au Liberia, au Guatemala, aux Fiji et au Sénégal.
Depuis 2016, le cabinet d’avocats en droit international Hogan Lovells assiste le Barefoot College en lui offrant des conseils juridiques bénévoles afin d’ouvrir quatre nouveaux centres de formation en Afrique. Le cabinet a également récolté 400 000 $ de dons de la part de clients et d’employés pour financer une partie de cette initiative.
Le Barefoot College a reçu des financements de la part de divers gouvernements, banques, organisations multilatérales (telles que UN Women), et de fondations (Coca Cola, Frey et Erol).
Selon l’ONG indienne, chaque femme apporte l’électricité à 50 foyers en moyenne dans son village. En stimulant l’emploi et les revenus, en apportant des solutions autonomes, le projet travaille à plusieurs des Objectifs de Développement Durable des Nations Unies (ODD), dont les objectifs « Pas de pauvreté », « Égalité entre les Sexes » et « Énergie Propre et d’un Coût Abordable ».
Le soleil a peut-être brûlé les ailes d’Icare dans la mythologie grecque – mais il alimente l’avenir de millions de personnes aujourd’hui.
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