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Magic Leap sortirait-il enfin du bois ? Après avoir levé plus de deux millards de dollars depuis sa création en 2010, le fabricant de l’intrigant casque de réalité augmentée a enfin annoncé une date – ou plutôt un créneau – de sortie commerciale pour le Magic Leap One.
Si l’on en croit les informations dévoilées durant un livestream organisé sur sa chaîne Twitch, la distribution du casque devrait commencer cet été, et les clients de l’opérateur américain ATT intéressés devraient être avantagés, même si l’expression « exclusive wireless distributor » employée dans le communiqué entretient le flou quant à la nature et la durée exactes de ce privilège relatif – Magic Leap ayant refusé de répondre à la question d’une version fonctionnant uniquement sur le WiFi. Avant sa commercialisation, le produit doit toutefois obtenir la certification de la FCC, le régulateur américain.
Le géant des télécoms a noué ce partenariat exclusif avec la startup dans le cadre plus large d’un accord stratégique comprenant un investissement en capital, dont le montant n’a pas été communiqué. AT&T rejoint ainsi des investisseurs comme Google, JPMorgan ou Alibaba. Lors de sa dernière levée, Magic Leap était valorisée à plus de six millards de dollars.
Hellocare, plateforme e-santé de téléconsultations médicales fondée en 2016 par Mathilde Le Rouzic et le Docteur William Benichou, annonce le lancement d’un cabinet virtuel médical dédié dans un premier temps aux médecins de la plateforme.
Ce cabinet virtuel prendra la forme d’un logiciel en ligne accessible depuis les navigateurs desk et mobile. Une version applicative devrait suivre. Le cabinet virtuel sera destiné aux médecins généralistes mais également aux médecins spécialisés dont la consultation est prise en charge par la Sécurité Sociale (dermatologues, gynécologues, ophtalmologues et pédiatres).
Le lancement intervient dans le contexte du remboursement prochain des téléconsultations, qui entrera en vigueur à la rentrée : « Le remboursement des téléconsultations avec le médecin traitant entrera en vigueur le 15 septembre prochain. Hellocare doit être en mesure de proposer une solution aux médecins souhaitant effectuer une consultation en ligne avec leur patientèle. Notre volonté est donc de leur proposer de créer leur propre cabinet virtuel en quelques minutes. Aujourd’hui les médecins sont sur-sollicités et souvent interrompus lors de consultations physiques en cabinet, grâce au cabinet virtuel ils gagneront du temps : plus de soins pour moins d’administratif », explique Mathilde Le Rouzic, co-fondatrice de Hellocare.
Une offre mensuelle « Starter » à 39,90 euros proposera aux médecins de la plateforme les fonctionnalités suivantes : téléconsultations (audio et vidéo) en illimité, url personnalisée au nom du médecin, agenda pour la gestion de ses rendez-vous de téléconsultation, facturation, historique des téléconsultations, envoi et historique des e-ordonnances, envoi de compte-rendu (récapitulatif des conseils donnés par le médecin au patient), gestion de la feuille de soins électronique. Une version d’essai gratuite sera lancée mi-août 2018 en attendant le lancement officiel le 13 septembre. Une offre « Expert » est prévue pour la fin de l’année, avec notamment une salle d’attente virtuelle pour les patients avec chatbot et questionnaires préliminaires à la consultation.
Malgré une voilure considérablement réduite pour son projet de conduite autonome, Uber assure que ses ambitions sont intactes. «Notre équipe reste déterminée à construire une technologie de conduite autonome sûre et nous sommes impatients de revenir sur les routes publiques dans les mois à venir», a déclaré un porte-parole de la firme américaine à Quartz.
Broadcom, le géant des semi-conducteurs qui n’avait pas pu mettre la main sur l’américain Qualcomm comme il le souhaitait, a annoncé une autre acquisition, celle de l’éditeur de logiciels professionnels CA Technologies pour un montant de 18,9 milliards de dollars.
Une acquisition qui peut paraître étonnante pour un spécialiste des semi-conducteurs mais qui correspondrait à la volonté de l’entreprise de se diversifier. L’acquisition de Qualcomm pour laquelle Broadcom était prêt à débourser 117 milliards de dollars lui aurait en revanche permis de s’étendre dans son secteur d’activité historique. Une opération qui avait été bloquée par le président américain Donald Trump, suivant les recommandations du Comité américain sur les investissements étrangers (CFIUS), considérant cette acquisition comme une menace pour la sécurité nationale. Le siège de Broadcom était alors situé à Singapour. Depuis, l’entreprise l’a rapatrié aux États-Unis et ne devrait donc plus être soumise à l’avis du CFIUS.
Le rachat de CA Technologies devrait être finalisé au 4e trimestre.
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