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Bien sûr, la plupart des gens ont entendu parler de Marie Curie et Rosalind Franklin, Jane Goodall et Sally Ride.
Mais pour chaque femme scientifique dont le travail a été reconnu et célébré, il y en a des milliers qui ont été accidentellement ou volontairement oubliées.
Pour certaines cela pourrait changer, grâce au livre, « Women in Science: 50 Fearless Pioneers Who Changed the World, » par l’artiste Rachel Ignotofsky.
Bien qu’elle met en lumière certaines femmes de science bien connues, elle fait aussi le portrait de quelques visages moins familiers — et de leurs découvertes.
Voici une douzaine de nos favorites:
Marjory Stoneman Douglas a défendu l’importance écologique des Everglades
Marjory Stoneman Douglas (1890-1998) a déménagé à Miami pour écrire pour le Herald, où son père travaillait. Elle a quitté son poste pour travailler pour la Croix Rouge durant la Première Guerre Mondiale, et est ensuite retournée au Herald avant de se mettre à son propre compte comme auteur.
Elle a pu voir la valeur et l’importance des Everglades (parc national situé en Floride) malgré le fait de les trouver « trop étouffants, trop humides, trop inhospitaliers en général. » Elle a écrit un livre intitulé « The Everglades: Rivers of Grass, » qui a sensibilisé le public sur les menaces pour cet écosystème.
Elle a mené l’opposition avec succès contre un plan du Corps des ingénieurs de l’armée Américaine qui aurait permis de réduire les inondations mais aurait aussi détruit les Everglades. En plus de la préservation, elle a aussi combattu pour les droits des femmes et pour la justice raciale.
Cecilia Payne-Gaposchkin a compris de quoi était fait le Soleil
Celia Payne-Gaposchkin (1900-1979) était l’astronome qui a découvert que le Soleil était fait d’hydrogène et d’hélium.
Elle a fait ses études supérieures en botanique en Grande-Bretagne, et a assisté par hasard à un cours donné par un physicien notable qu’elle a trouvé si intriguant qu’elle a changé de domaine d’études (le professeur, Arthur Eddington, est devenu un mentor important pour elle). Elle a traversé l’Atlantique pour étudier à Harvard, où elle a passé le reste de sa carrière.
Sa thèse fut appelée « la thèse la plus brillante jamais écrite en astronomie. » En plus de notre Soleil, elle a aussi étudié une variété d’étoiles, prenant plus d’un million de photos d’elles avec son équipe.
Rita Levi-Montalcini a réalisé une percée dans la compréhension du système nerveux
Rita Levi-Montalcini (1909-2012) a été la première lauréate du prix Nobel à atteindre l’âge de 100 ans. Née en Italie, elle a convaincu son père de la laisser étudier la médecine.
Durant la persécution juive et la Seconde Guerre Mondiale, elle a dû quitter son université et s’enfuir à la campagne avec sa famille, mais elle a continué à travailler en science, disséquant des embryons de poussins.
Après la guerre, elle s’est déplacée aux États-Unis, où elle a découvert le facteur de la croissance des nerfs, (ou NGF: Nerve Growth Factor), qui guide le développement du système nerveux. Elle a plus tard été nommée sénatrice italienne à vie.
Katherine Johnson a calculé la trajectoire vers la lune d’Apollo 11
Katherine Johnson (1918- ) a réalisé le calcul mathématique qui a envoyé le vol du programme Mercury en orbite autour de la Terre et a calculé la trajectoire de la mission Apollo 11 pour atterrir sur la Lune.
Elle a aussi aidé à écrire le tout premier manuel sur l’espace.
Étant enfant, elle adorait compter — et c’est de là qu’elle est partie pour être diplômée de l’université à 18 ans et qu’elle a ensuite passé trois décennies à la NASA.
Rosalyn Yalow a développé une technique pour tester le diabète, les malformations congénitales, et plus encore
Rosalyn Yalow (1921-2011) a passé la majeure partie de sa vie à New York City. Elle et son partenaire de laboratoire ont mis au point une technique pour étudier les hormones qui est toujours utilisée de nos jours, appelée le dosage radio-immunologique.
Ils ont utilisé le procédé pour différencier les diabètes de type 1 et 2. Il peut aussi déterminer si un bébé à naître a certaines malformations congénitales et pour s’assurer que l’approvisionnement en sang est propre.
Esther Lederberg a découvert que les bactéries mutent de manière aléatoire
Esther Lederberg (1922-2006) a étudié les bactéries et les virus, elle s’est aidée en inventant une technique appelée replica plating (culture bactérienne par réplication), qui a facilité l’étude de colonies bactériennes sur des boîtes de Petri.
La technique a contribué à l’obtention du prix Nobel de son mari.
À partir de ses travaux, elle a confirmé que les bactéries mutent aléatoirement, en plus de résister à certains antibiotiques en particulier, avant même d’avoir été exposé au produit chimique spécifique.
Elle a aussi découvert un type de virus appelé lambda phage, qui vit sans se faire remarquer sur une cellule jusqu’à ce que la cellule soit sur le point de mourir d’autres causes. Ce type de virus est utilisé désormais comme modèle pour les virus humains comme le herpès et les tumeurs.
Annie Easley a aidé à écrire le code pour le système de fusée Centaur
Annie Easley (1933-2011) avait prévu de devenir infirmière, mais a été encouragée à travailler pour le précurseur de la NASA quand elle a lu un article à propos de soeurs jumelles locales qui y travaillaient comme ordinateurs humain.
Elle est d’abord devenue mathématicienne puis programmeuse informatique, travaillant en particulier sur le codage et le système de navigation du lance-roquettes Centaur.
Elle a aussi donné des cours à des enfants de quartiers défavorisés (elle avait auparavant aidé des voisins à passer les examens Jim Crow qui étaient des tests de compétence linguistiques destinés aux votants noirs).
Patricia Bath a inventé un appareil qui enlève les cataractes au laser
Patricia Bath (1942- ) a inventé un appareil qui retire la cataracte brouillant la vision des gens.
Elle a aussi créé le domaine de la « communauté ophtalmologie », qui combine l’ophtalmologie à la diffusion de la santé publique. Cette stratégie réduit les taux de perte de vue pouvant être évitées, particulièrement chez les populations à faibles revenus.
L’institution qu’elle a fondée, le American Institute for the Prevention of Blindness (pour la prévention de la cécité), fournit des gouttes ophtalmiques de vitamine A aux nouveaux nés.
Françoise Barré-Sinoussi a participé à la découverte de la cause du SIDA
Françoise Barré-Sinoussi (1947- ) est une scientifique française qui a participé à la découverte du VIH et a déterminé que le virus causait le SIDA.
Elle a étudié les rétrovirus et on lui a demandé de rejoindre une équipe cherchant à determiner si le SIDA était causé par l’un d’eux (c’est le cas, comme elle l’a découvert en deux semaines).
Elle a ensuite fait des recherches sur comment le système immunitaire répond au VIH et au SIDA dans l’espoir de trouver un remède. Bien qu’elle ait pris sa retraite l’année dernière, elle encourage fermement le monde de se rallier contre le SIDA et à se battre contre le tabou qui entoure la maladie.
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