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Edit : initialement centré sur Otium Brands, cet article a été réécrit lorsque le fonds a pris son indépendance vis-à-vis d’Otium et a été rebaptisé Eutopia.
Une utopie peut-elle se réaliser ? C’est tout l’enjeu d’Eutopia, fonds de capital-risque qui mêle la philosophie de l’utopie au pragmatisme de l’investissement. Originellement rattaché à Otium et dédié aux marques de consommation, le fonds était alors baptisé Otium Brands et appartenait, jusqu’en septembre 2018, à Pierre-Édouard Stérin. Désormais, la spin-off a élargi ses ambitions en créant sa propre société de gestion et en lançant une levée de fonds ouverte à d’autres investisseurs. Le seul lien que le fonds garde avec Otium Venture réside en la personne de Pierre-Édouard Stérin, qui reste investisseur d’Eutopia.
« Nous cherchons à créer un pendant réel de l’utopie, explique Antoine Fine, partner d’Eutopia. Nous cherchons à concrétiser notre vision de la société de demain. Nous misons sur des marques qui réinventent et améliorent le quotidien mais aussi qui présentent une approche holistique impactant différents secteurs. Nous voulons bâtir un monde meilleur réel. » L’investisseur est la preuve vivante qu’on peut travailler au sein d’un fonds d’investissement sans être un requin de la finance. Il peut d’autant mieux en témoigner qu’il a oeuvré pendant sept ans dans le milieu des LBO avant d’intégrer feu Otium Brands. Et reste marqué par « cette forme de comédie » que les acteurs du secteur s’évertuaient à jouer pour conclure une opération. Antoine Fine milite désormais pour un investissement responsable.
On a toujours tendance à distinguer l’impact investing mais cela n’a plus de sens. Il n’existe plus une seule marque qui peut avoir un discours différent de ce qu’elle fait. Nous sommes donc un fonds traditionnel mais qui prend en compte l’impact sociétal. L’investissement d’impact doit devenir l’investissement tout court.
Antoine Fine, partner chez Eutopia
Aujourd’hui, c’est la transparence qui prévaut pour construire des relations saines et pérennes avec les sociétés dans lesquelles Eutopia investit. Parmi les plus belles prises du fonds, lorsqu’il s’appelait encore Otium Brands, Feed ou Laboté. « On chasse plutôt qu’on attend« , sourit Antoine Fine. Ce qui permet au fonds de dégoter des concepts innovants qui deviennent, ensuite, des marques à succès. Avec des tickets de 500 000 à 1 million d’euros, Eutopia se laisse la possibilité de miser sur de futurs champions.
Transformer des concepts innovants en marques à succès
Et le fonds assume d’investir dans une logique d’exit : « les nouveaux entrants sur le marché de la FoodTech, par exemple, sont les plus à même d’être disruptifs… mais les géants agroalimentaire ont, eux, les capitaux pour les racheter« , analyse Antoine Fine. C’est tout l’enjeu de la levée qui permettra d’associer plus étroitement des corporates au fonds et de multiplier les synergies avec les startups. « Nous voulons être un catalyseur pour aider les sociétés dans lesquelles on investit à grandir mais pas seulement financièrement. » L’objectif ? « Aider les entrepreneurs à exprimer leur talent » en développant leurs compétences grâce à un suivi « constructif et bienveillant » mais aussi des ateliers thématiques et des rencontres avec d’autres entrepreneurs du portefeuille.
La croissance passe également par l’expansion internationale des startups protégées par le fonds, en les aidant notamment à se lancer aux États-Unis grâce à une équipe sur place qui repère aussi de jeunes pousses locales prometteuses. Et, en plus de la mobilité, du sport et de la FoodTech qui ont les faveurs d’Eutopia, le fonds parie également sur les technologies liées à la Smart City mais aussi les produits et services dédiés aux seniors et aux enfants, dans la santé ou l’éducation. Parce que la société de demain nous concerne tous.
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Yalayolo Magazine