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- Jeff et MacKenzie Bezos ont laissé leurs enfants avoir accès à des couteaux et outils électriques dès leur plus jeune âge, a récemment confié le PDG d’Amazon lors d’un évènement.
- Des études scientifiques ont trouvé que les enfants bénéficient énormément quand ils ont la liberté de prendre des risques.
- Les enfants avec des parents qui les couvent trop peuvent grandir en se sentant incompétents et peu préparés à la vie adulte.
Alors que beaucoup de parents riches couvent leurs enfants, le couple le plus riche au monde fait en quelque sorte l’opposé.
Lors des récents Summit Series à Los Angeles, le PGD d’Amazon, Jeff Bezos a dit que sa femme MacKenzie lui avait dit: « Je préfèrerais avoir un enfant avec neuf doigt qu’un enfant qui n’est pas ingénieux. »
Le commentaire va de pair avec les méthodes d’éducation du couple, qui consiste notamment à laisser à leurs quatre enfants utiliser des couteaux tranchants dès l’âge de quatre ans et des outils électriques un peu plus tard, comme l’a expliqué le patron d’Amazon au modérateur de l’évènement (qui se trouvait être son frère), Mark Bezos.
Les comportements à risques apprennent aux enfants à gérer l’échec
Un grand nombre d’indications a suggéré que l’approche Bezos en terme d’éducation est saine pour les enfants. Tant qu’ils ne se coupent pas sérieusement ou ne s’empalent pas, les enfants semblent tirer des bénéfices psychologiques des jeux sans structures, semi-dangereux. Surprotéger ses enfants, au contraire pourrait les conduire à l’échec.
Des études sur les avantages des jeux dangereux ont constaté qu’ils pouvaient améliorer la santé physique, les compétences sociales, et aider les enfants à mesurer les risques. Il a aussi été prouvé qu’ils rendait les enfants plus résistants et qu’ils avaient davantage confiance en eux.
« Mais surtout, ce n’est pas aux parents ou aux experts de décider ce qu’est un jeu dangereux pour un enfant en particulier », écrit Mariana Brussoni, professeure associée en pédiatrie à l’University of British Columbia, dans The Conversation. « Les enfants ont plutôt besoin qu’on leur donne la distance mentale et physique pour découvrir le niveau de risque qui leur est approprié: assez pour que ça soit exaltant, mais pas trop pour que ça ne soit pas trop effrayant. »
L’approche Bezos en éducation est assez rare, affirme Brussoni, qui écrit qu’elle craint que les parents « protègent trop les enfants. »
Les conséquences de la surprotection pourraient se voir pendant des années
Julie Lythcott-Haims, auteur de « How to Raise an Adult, » a communiqué un sentiment similaire dans son TED et son livre. A la tête des premières années de Stanford de 2002 à 2012, elle dit que de nombreux élèves qu’elle a rencontré doutaient d’eux-mêmes et faisait face à la dépression. Des étudiants qui étaient brillants et compétents se sentaient peu préparés à la vie adulte.
Un série d’études sont arrivées au même résultat: les enfants avec des parents super protecteurs ont tendance à faire face à de plus grands risques de problèmes de santé mentale plus tard dans leurs vies.
Comme Bezos l’a dit à son frère, la valeur de ne pas trop couver ses enfants est qu’au moment inévitable où ils se blessent, cela devient une occasion d’apprendre. Cela apprend aux enfants ce que Lythcott-Haims appelle « self-efficacy, » ou la capacité à s’auto-corriger et être mieux avisé pour la prochaine fois.
Au final, un enfant qui perd un doigt pourrait en apprendre plus sur la vie que quelqu’un avec tous ses doigts.
Version originale: Chris Weller/Yalayolo Magazine
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