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L’une des missions d’un(e) manager, c’est de garder son équipe soudée et motivée, malgré les difficultés.
Mais cela ne veut pas forcément dire qu’il ou elle ne doit pas parler avec son équipe des difficultés que traverse l’entreprise, témoigne Bénédicte de Raphélis Soissan, fondatrice de la startup Clustree.
A l’occasion d’une interview avec nos confrères de l’Usine Digitale, la jeune femme âgée de 30 ans a confié qu’elle avait commis « plein d’erreurs » depuis le lancement de la startup qui propose aux entreprises une plateforme de recommandation RH basée sur une intelligence artificielle (IA).
Et l’une d’elles a été l’opacité dont elle a fait preuve envers son équipe:
« J’aurais sans doute communiqué beaucoup plus tôt avec mon équipe de manière plus transparente. J’ai eu tendance à penser pendant très longtemps que je devais être celle qui garde le navire dans la bonne direction et quand il y avait des bas, je ne partageais pas avec eux nos difficultés. »
Bénédicte de Raphélis Soissan estime désormais que la transparence a des effets bénéfiques pour l’équipe et le manager lui-même:
« Quand on a un problème que l’on partage, l’équipe fait corps autour de nous et nous aide encore plus. On n’est pas obligé de la protéger tout le temps. Au contraire, les collaborateurs attendent une parole libérée. Par exemple, quelle est la stratégie de l’entreprise sur les 3 prochaines années: c’est quelque chose qui leur parle beaucoup, ils ont besoin d’avoir cette visibilité-là. »
Lauréate du prix Veuve Clicquot Clémentine 2017 qui récompense la future génération des femmes d’affaires, la fondatrice de Clustree dit par ailleurs que pour pouvoir se lancer dans une aventure entrepreneuriale, « il faut avoir un sujet qu’on a envie de résoudre, et chevillé au corps »:
« Le projet qu’on lance ne doit pas être l’occasion d’entreprendre. Il faut qu’on ait envie de résoudre un problème et que le seul moyen de le faire, ce soit d’entreprendre, et non pas l’inverse. Sinon, on ne réussira pas à se battre tous les jours. »
La startup Clustree emploie actuellement une trentaine de personnes et compte parmi ses clients Sanofi, SNCF, Engie ou encore Carrefour, rapportait récemment L’Express.
Elle a levé 7 millions de dollars en juin dernier auprès du fonds Creandum et envisage entre autres de se développer à l’international, en commençant par les Etats-Unis, a précisé Bénédicte de Raphélis Soissan à l’Usine Digitale.
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