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Le Japon se donne dix ans pour favoriser l’arrivée des taxis volants en réunissant 21 entreprises parmi lesquelles Airbus, Boeing et Uber. Le pays veut notamment avancer rapidement sur la législation qui encadrera ce mode de transport.
Le Japon fait désormais partie des pays qui veulent accélérer l’avènement des services de transport par taxis volants. Le pays vient d’annoncer par la voix de son ministère de l’Économie qu’il avait formé un groupe réunissant 21 entreprises et organisations travaillant sur ce sujet. Objectif : faire émerger ce mode de déplacement durant la prochaine décennie.
Parmi les participants figurent Airbus, Boeing et Uber qui travaillent déjà tous sur des projets de drones taxis plus ou moins avancés. Des entreprises nippones, notamment NEC, Toyota (via sa start-up Cartivator) et Japan Airlines sont aussi de la partie.
Le taxi volant moins cher qu’un Uber ?
L’idée n’est pas de développer de nouveaux modèles de taxis volants. Les principaux acteurs cités ont tous déjà des prototypes qui, pour certains, sont déjà opérationnels. Le gouvernement japonais veut surtout plancher sur les questions légales, les standards de sécurité qui sont indispensables au développement de ces services. Plus que la technologie qui est aujourd’hui bien avancée, ce sont les aspects administratifs et légaux qui peuvent représenter les freins les plus importants. Et le Japon espère être l’un des tout premiers pays à élaborer un cadre viable.
Certaines entreprises, comme Uber, pensent pouvoir lancer un service de taxis volants à l’horizon 2023. Alors que l’arrivée de ces engins ne faire guère plus de doute, l’une des questions qui se pose est celle du prix de ce mode de déplacement que l’on imagine élevé, du moins dans un premier temps. Or, dans un entretien récent accordé à The Guardian, Sebastian Thrun, fondateur du centre de R&D Google X et de la jeune pousse Kitty Hawk (financée par Larry Page) qui travaille sur un taxi volant, a révélé que l’objectif était de démocratiser un tel service dès son lancement. Selon lui, le prix d’une course pourrait être inférieur à celui d’un trajet Uber ou Lyft. À suivre…
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