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De nombreux jeunes diplômés français rêvent de partir à l’étranger à la fin de leurs études pour y trouver un travail.
Selon une enquête 2017 sur l’insertion professionnelle des diplômés issus des grandes écoles, 15,2% de la promotion 2016 ont trouvé un emploi à l’étranger. Cette part représente 11,3% chez les ingénieurs et atteint 22,2% dans la catégorie des managers.
Mais comme on a pu le voir dans le fameux roman d’Amélie Nothomb, « Stupeur et tremblements », dans laquelle une jeune femme va travailler au sein d’une entreprise japonaise et se heurte à des codes sociaux qu’elle ne maîtrise pas, travailler dans un pays étranger peut s’avérer compliqué.
Mais avant même d’obtenir le poste convoité, il faut tout d’abord passer l’étape des entretiens et avant cela, l’épreuve du CV.
Interrogée par nos confrères des Echos Start, Manuelle Malot, directrice carrière de l’EDHEC, a expliqué qu’il faut absolument soigner votre CV et l’adapter en fonction du pays dans lequel vous souhaitez travailler:
« Impossible de penser mettre une photo sur un CV à l’anglo-saxonne où un style direct est apprécié. Il faut illustrer ses compétences et ses ‘soft skills’ par des exemples, comme sa capacité à travailler en groupe ou à décider. »
Par ailleurs, Manuelle Malot précise que dans les pays asiatiques, être bénévole dans une association n’est pas forcément aussi valorisé qu’aux Etats-Unis.
Pour éviter les impairs, la directrice carrière de l’EDHEC conseille de « faire relire son CV par un professionnel sur place » pour « s’assurer de la maîtrise de la langue, des codes et de la forme. »
Elle conseille de bien préparer le terrain depuis la France avant d’aller sur place et de se construire un réseau pour optimiser les chances de réussite d’une insertion professionnelle à l’étranger.
Selon l’étude 2017 de la Conférence des grandes écoles (CGE), deux pays en particulier accueillent plus d’un quart des jeunes diplômés expatriés français, toutes professions confondues. Il s’agit de nos voisins britanniques et allemands.
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