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Dans le viseur de Drôle de Tech cette semaine, un téléphone pas plus grand qu’une carte de visite, une autre façon de consommer les sciences, comment Google peut vous transformer en Mozart, un pilote d’avion qui va vous donner des frissons et de superbes dessins de lumière peints par des drones. Go !
Notre rendez-vous hebdomadaire vous propose un regard décalé sur l’actualité des nouvelles technologies. Le parti est de vous divertir, de vous surprendre et de vous faire rêver… ou soupirer.
KY-01L, le téléphone grand comme une carte de visite
Au Japon, l’opérateur de téléphonie mobile NTT Docomo propose ce qu’il présente comme le téléphone le plus fin et le plus léger du monde. Fabriqué par Kyocera, le KY-01L a la même taille qu’une carte de visite ou de crédit et mesure à peine 5,3 millimètres d’épaisseur pour 47 grammes. Comme on peut l’imaginer, ce téléphone est assez rudimentaire, avec un écran tactile monochrome type e-ink de 2,8 pouces, une batterie de 380 mAh et une connexion cellulaire 4G LTE. Mais il dispose tout de même d’un navigateur Web. En revanche, point d’appareil photo ni d’applications mobiles. Mais un téléphone si discret qu’il peut se glisser dans un porte-cartes a de quoi séduire les amateurs de minimalisme. Son prix : 32.000 yens soit 248 euros au cours actuel.
Le téléphone KY-01L, le plus fin et léger du monde, dixit NTT Docomo. © Impress Watch
Une imprimante 3D à la cantine
Au Royaume-Uni, l’école primaire St Helen à Londres utilise une méthode tout à fait spéciale pour inciter les élèves à prendre littéralement goût aux matières scientifiques, à la technologie, l’ingénierie et les mathématiques. Les enfants en mangent ! Quoi ? À la cantine, une imprimante 3D alimentaire a été installée pour créer les plats que mangent les enfants… Vous ne voyez toujours pas le rapport ? Eh bien, selon le Big Bang Fair (évènement annuel dédié aux disciplines scientifiques) qui est à l’origine de cette initiative, mettre les jeunes en contact direct avec les technologies dans leur quotidien leur permet de mesurer le rôle crucial que les sciences, la technologie et les mathématiques jouent dans nos vies.
Au menu, donc, un « fish and chips géométrique » en forme de nid-d’abeilles, du houmous en forme de lézard, de la courge à la tomate et huile d’olive en forme de spirale de Fibonacci, une étoile 3D aux brocolis et un dessert représentant la lettre Pi à base de fruits et de yaourt. La curiosité suscitée par la machine et sa production jouerait un rôle pédagogique important assurent les instigateurs de cette expérience. Avis aux parents, si vous voulez que vos chères têtes blondes embrassent une grande carrière de scientifique ou d’ingénieur, remplacez vos ustensiles de cuisine par une imprimante 3D !
L’imprimante alimentaire utilisée pour l’expérience à l’école primaire St Helen à Londres est une Foodini de la marque espagnole Natural Machine. © The Big Bang Fair
Devenez pianiste grâce à Google
Il vous est peut-être déjà arrivé de croiser un piano et de vous lâcher en martelant frénétiquement les touches tel Mozart, mais en beaucoup moins inspiré… Le résultat est souvent pour le moins décevant. Ce ne serait pas le cas si vous utilisiez le Piano Genie de Google. Créé par son équipe de recherche Magenta qui planche depuis plusieurs années sur IArtiste, il s’agit d’un programme d’intelligence artificielle qui permet d’improviser sur le piano en appuyant simplement sur un boîtier à huit boutons (on peut aussi essayer la version Web). L’idée s’inspire du jeu vidéo Guitar Hero, à la différence que les compositions se font à la volée et non des morceaux préexistants. Entraîné avec une base de données de musique classique, un réseau de neurones récurrents est capable de créer un modèle prédictif à partir d’une note jouée pour choisir la suivante qui s’accordera le plus harmonieusement. Démonstration technique impressionnante assurément. Mais voir quelqu’un tapoter sur huit boutons de couleur n’aura jamais la grâce et la magie de mains virevoltant sur un clavier de 88 touches…
Le dispositif Piano Genie créé par l’équipe Magenta de Google. © Google Magenta
Il pilote un avion avec un casque Oculus Go
De prime abord, piloter un avion avec un casque de réalité virtuelle sur la tête ne semble pas être une très bonne idée. Et pourtant, John Nagle et John Paul Sommer, deux pilotes américains chevronnés le font régulièrement. Ils ont développé un logiciel pour le casque Oculus Go qui permet de s’entraîner à voler dans des conditions difficiles, par visibilité faible ou nulle mais aussi de pratiquer les manœuvres d’approche. Le dispositif récupère des données de positionnement en temps réel à partir d’un GPS amélioré par WAAS (Wide Area Augmentation System) et d’un capteur ADS-B qui surveille l’altitude et le cap. Un second pilote est tout de même présent à bord pour la sécurité, ce qui est finalement le plus rassurant dans cette histoire. Quoi qu’il en soit, les deux hommes espèrent obtenir les homologations nécessaires pour proposer leur solution aux pilotes privés mais aussi aux militaires.
Séance de pilotage avec un casque de réalité virtuelle. Prêts à embarquer ? © UploadVR
Les aéroglyphes magiques de Reuben Wu
Artiste et musicien, Reuben Wu a eu l’idée d’utiliser des drones équipés d’un éclairage LED pour créer des dessins de lumière dans le ciel. Il les appelle des Aéroglyphes. Ce sont des figures géométriques tracées par les drones et photographiées avec des techniques d’exposition longue (time lapse). Le résultat est minimaliste et superbe. Personnellement, nous avons un faible pour la série Lux Noctis créée il y a quelques années. Spéciale dédicace à notre regretté Jean-Luc Goudet.
Pour en savoir plus : Reuben Wu
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