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- Le négociateur en chef de l’UE sur le Brexit, Michael Barnier, a écarté la perspective d’un accord commercial incluant les services financiers, à moins que la Grande-Bretagne ne reste au sein du marché unique.
- « En quittant le marché unique, ils perdent le passeport financier », a déclaré Barnier.
Le négociateur en chef de l’Union européenne dans les discussions sur le Brexit, Michael Barnier, a exclu un accord de libre-échange avec la Grande-Bretagne qui comprendrait les services financiers, à moins qu’elle ne reste au sein du marché unique, portant un coup sérieux au gouvernement britannique qui tente d’obtenir un accord commercial « sur mesure » avec l’UE après le Brexit.
S’adressant à plusieurs journaux dont le Guardian, Michel Barnier a déclaré: « Il n’y a pas de place [pour les services financiers]. Il n’y a pas un seul accord commercial ouvert aux services financiers. Il n’existe pas. »
Barnier a confié que ce résultat serait une conséquence « des lignes rouges que les Britanniques ont choisi eux-mêmes. En quittant le marché unique, ils perdent le passeport financier ».
Un échec à trouver un accord incluant ces services pourrait être catastrophique pour le secteur de la finance britannique, qui dépend en grande partie du passeport financier européen.
Le passeport financier est un ensemble de règles et de règlements qui permettent aux sociétés financières basées au Royaume-Uni de négocier et de vendre leurs services en Europe.
David Davis, le ministre britannique qui a en charge les négociations sur le divorce entre le Royaume-Uni et l’Union européenne, a déclaré la semaine dernière que le Royaume-Uni pourrait conclure un accord commercial « Canada plus plus plus » avec l’UE après le Brexit. Un tel accord impliquerait « le Canada plus le meilleur du Japon, le meilleur de la Corée du Sud et ce qui manque, ce sont les services », a déclaré Davis.
Malgré cela, aucun État non membre de l’UE n’a jamais négocié de termes commerciaux avec l’UE qui s’étendent aux services financiers.
Michel Barnier a également souligné que la Grande-Bretagne doit accepter « l’architecture complète » de l’UE — y compris toutes les directives et règles introduites alors que la Grande-Bretagne n’a plus son mot à dire dans le processus de décision de l’UE.
Il a déclaré: « Les mêmes règles pour tout le monde — c’est l’esprit de la transition. » Cela signifierait que le Royaume-Uni conserverait sa liberté de mouvement, la politique commune de la pêche et le rôle de la Cour européenne de justice pour une période de deux ans.
Cette décision risque d’exaspérer les ministres pro-Brexit, qui auraient échoué lundi lors des appels de Theresa May au Parlement pour un statu-quo au sujet de l’accord de transition.
Version originale: Thomas Colson/Yalayolo Magazine UK
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