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- Le DG de Snap Evan Spiegel a touché une enveloppe conséquente en 2017, à hauteur de 638 millions de dollars en actions et salaire pour l’année où son entreprise s’est introduite en Bourse.
- Il s’agit sans doute le plus gros chèque perçu par un patron aux Etats-Unis, a confié la société de données Equilar au Financial Times.
- C’est étonnant dans la mesure où Snap a perdu 720 millions de dollars en 2017 et que la société est loin d’être aussi rentable qu’Apple ou de générer autant de chiffre d’affaires que Google.
L’année dernière, le DG de Snap, Evan Spiegel, a été mieux payé que les patrons de certaines des plus grandes entreprises au monde, y compris le DG d’Apple, Tim Cook, et le patron de Google, Sundar Pichai.
En fait, il était probablement même le patron le mieux payé d’Amérique, selon la société de données Equilar, qui mesure les salaires des cadres aux États-Unis. Spiegel a reçu une rémunération totale de 638 millions de dollars en actions et salaire après l’introduction en Bourse de Snap l’an passé.
Un porte-parole d’Equilar, Dan Marcec, a déclaré au Financial Times: « C’est très rare pour nous de voir une rémunération aussi importante. Je serais surpris si nous en découvrions une plus importante encore pour 2017. »
On sait déjà combien Pichai et Cook ont été payés l’année dernière. Cook a touché 12,8 millions de dollars, tandis que Pichai a perçu près de 200 millions de dollars, selon des déclarations officielles.
C’est surprenant que Spiegel ait été mieux payé étant donné qu’Apple et Google — toutes deux dans le top cinq des entreprises mondiales par capitalisation boursière — ont été largement rentables en 2017. Apple et Google approchent d’une capitalisation boursière de 1000 milliard de dollars, alors que Snap oscille autour de 22 milliards de dollars.
Snap n’a pas encore dégagé de profit et, a en fait, accusé une perte de 720 millions de dollars l’année dernière. C’est une entreprise beaucoup plus jeune, mais elle a connu des débuts difficiles dans sa première année d’entreprise cotée.
A son introduction en Bourse, les investisseurs s’inquiétaient du chiffre d’affaires publicitaire que Snap parviendrait à générer, face à la concurrence. Les lunettes connectées Snap Spectacles, aussi, ont été un échec. Et des utilisateurs détestent la refonte de l’application Snapchat — au point que les analystes de Wall Street, sceptiques, ont dégradé l’action Snap.
Version originale: Shona Gosh/Yalayolo Magazine UK
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