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Le régulateur français des télécoms, l’Arcep, a annoncé mardi qu’il allait donner la possibilité de tester la « 5G » en conditions réelles en attribuant des fréquences à titre temporaire afin de pouvoir mieux anticiper les bénéfices et les usages de cette technologie de dernière génération.
Ces tests seront réalisés dans neuf villes: Lyon, Bordeaux, Lille, Douai, Montpellier, Nantes, Le Havre, Saint Etienne et Grenoble.
Cependant, vous ne pourrez pas profiter de ce réseau mobile du futur tout de suite. La généralisation en France de cette technologie — qui pourrait délivrer à l’horizon 2025 des vitesses de pointe qui sont plus de 30 fois plus élevées que celles enregistrées en 2015 selon un rapport de la Commission européenne datant de 2016 — n’interviendra pas avant 2023, laisse entendre le président de l’Arcep.
« La vraie 5G va mettre un certain temps à arriver. Son déploiement massif en France n’est pas crédible avant 5 ans. Les acteurs industriels, qui voudraient une couverture étendue du territoire dans une optique de l’Internet des objets, ne devraient pas compter sur la 5G à court terme », indique Sébastien Soriano dans une interview à L’Usine Nouvelle.
De façon inédite, l’expérimentation lancée par Arcep sera ouverte aussi bien aux opérateurs télécoms qu’aux futurs utilisateurs professionnels de la 5G comme les industriels, les grandes infrastructures types ports, aéroports, routes et réseaux de train, ou encore les hôpitaux.
Protéiforme, la 5G devrait permettre de faire cohabiter des usages très différents. Elle pourrait ainsi soutenir l’essor des véhicules autonomes qui fonctionne avec des capteurs ou encore l’internet des objets qui permet de connecter une vaste gamme d’objets.
Mais des entreprises ont déjà pris position en France pour faire communiquer les objets entre eux à travers d’autres technologies, celles des réseaux étendus à faible consommation dites LPWAN, portées par Bouygues et Orange (réseau LoRa) et l’une des pépites de la tech en France, Sigfox. La société née à Toulouse se développe très vite: elle vient de signer un contrat de 300 millions d’euros pour déployer une solution de télé-assistance en Chine.
Le patron de Sigfox nous indiquait l’an dernier que la 5G n’existera pas. « C’est une quadrature du cercle. Comment peut-on faire un objet haut débit sophistiqué et pas cher? »
Les fréquences constituent le coeur du réacteur pour les opérateurs télécoms Orange, SFR Group, Bouygues Telecom et Iliad qui dépensent à intervalles réguliers des sommes élevées pour obtenir l’autorisation de les utiliser.
Dans le cadre d’un plan datant de 2016, l’Union européenne souhaite déployer la 5G dans toutes les zones urbaines et sur les principaux axes routiers d’ici 2025.
Selon une étude d’Ericsson, 37% des abonnés sur mobile le seront en 5G d’ici 2023 en Amérique du Nord contre 16% en Europe de l’Ouest.
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