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Son nom a été sur toutes les lèvres l’an dernier, y compris celle du président Emmanuel Macron, il a inondé les réseaux sociaux de ses photos époustouflantes prises depuis l’espace, il est devenu en à peine un an l’une des personnalités préférées des Français…
L’astronaute français Thomas Pesquet fête ce mardi 27 février 2018 ses 40 ans.
Suscitant l’admiration des uns, mais parfois l’agacement d’autres pour ce côté « trop parfait », il est en tout cas l’astronaute français le plus connecté et le plus populaire de toute l’histoire, avec plus de 1,5 million de fans qui le suivent sur sa page Facebook, près de 800.000 sur son compte Twitter et près de 500.000 sur Instagram, sans oublier sa chaîne YouTube.
Plus jeune Français à avoir été sélectionné par l’Agence spatiale européenne (ESA) pour partir en mission sur la Station spatiale internationale (ISS), Thomas Pesquet a gravi différentes étapes avant de pouvoir faire un selfie dans l’espace.
Voici comment le passionné de sciences originaire de Normandie est devenu le 4e astronaute français à avoir fait une sortie espace ainsi que l’astronaute français le plus populaire de l’histoire.
Fondu de sciences, il passe un baccalauréat scientifique au lycée Jegan Ango de Dieppe en Normandie. C’est sur les bancs du lycée qu’il a rencontré Anne Mottet, sa compagne. Celle-ci est aujourd’hui en charge des politiques d’élevage à l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture.
Sources: Actu.fr, Téléstar
Une fois son baccalauréat scientifique en poche, Thomas Pesquet entre en classe préparatoire Math-Sup/Math-Spé au lycée Pierre-Corneille de Rouen. Son professeur de mathématiques de l’époque a déclaré que le jeune lycéen était à la fois brillant et zen et que « sa polyvalence était déjà remarquable ».
Source: Normandie.fr
« Brillant et zen » mais aussi très bon musicien. Le jeune Normand est « un très bon saxophoniste, niveau troisième cycle », se souvient son ami Thomas Dhuvettere, avec qui il a partagé cette passion. « C’était une bête », a ajouté le jeune homme, aujourd’hui devenu professeur de saxophone au conservatoire d’Alençon.
Source: Ouest France
Mais Thomas Pesquet est aussi doué en sport. Il pratique le judo où il est 1er dan, le squash, le rugby mais aussi le basket. Il est d’ailleurs fan de l’ancien joueur de la NBA, Michael Jordan. « Moi qui ai toujours voulu être Michael Jordan, au moins en impesanteur, ça marche », a-t-il tweeté en mai 2017, alors qu’il était à bord de l’ISS.
Sources: Le Figaro, Le Dauphiné, CNews
En 1998, il quitte sa Normandie natale pour intégrer l’École Nationale Supérieure de l’Aéronautique et de l’Espace de Toulouse (Supaéro). Il sort diplômé en 2001, avec une spécialisation en conception et contrôle des satellites et un an à l’École polytechnique de Montréal grâce à un programme d’échange.
Source: La Depêche
Il a fait son stage de fin d’études, d’avril à septembre 2001, chez Thales Alenia Space à Cannes. Il y développe un outil de conception de système satellitaire.
Source: ESA
En octobre 2001, Thomas Pesquet quitte la France pour s’installer à Madrid et travailler comme ingénieur en dynamique des satellites pour des missions de télédétection chez GMV S.A..
Source: ESA
Après son année à Madrid, il revient en France pour intégrer le CNES, l’agence spatiale française comme ingénieur de recherche sur l’autonomie des missions spatiales. Il est aussi chargé d’étudier l’harmonisation des technologies spatiales en Europe.
À partir de fin 2002, il devient aussi l’un des représentants du CNES auprès du CCSDS — le Comité Consultatif pour les Systèmes de Données Spatiaux — où il travaille sur le soutien mutuel entre les agences spatiales internationales.
Source: ESA
Mais l’une de ses passions le rattrape, en quelque sorte: l’avion. En 2004, à 26 ans, Thomas Pesquet est sélectionné pour suivre le programme de formation des pilotes de ligne d’Air France. Deux ans plus tard, il obtient sa licence de pilote de ligne.
Ce matin, Thomas Pesquet, #astronaute et #pilote #airfrance était aux commandes du vol #AF1306 cc @thom_astro @esa pic.twitter.com/yHjkqdk4iT
— Air France Newsroom (@AFnewsroom) December 15, 2014
En 2006, il commence à voler à bord de l’Airbus A320 et devient instructeur après 2300 heures de vol.
Source: ESA
En 2008, l’Agence spatiale européenne lance un processus de recrutement à la recherche de six astronautes. C’est la 3e campagne de recrutement lancée par l’ESA, après 1978 et 1992. Il y a 84.143 candidats au total et après avoir passé de multiples séries d’épreuves — intellectuelles, psychologiques ou encore physiques —, Thomas Pesquet fait partie des six sélectionnés, avec les Italiens Samantha Cristoforetti et Luca Parmitano, l’Allemand Alexander Gerst, le Danois Andreas Mogensen et le Britannique Tim Peake.
Sources: ESA, Le Figaro
A 31 ans, il est le plus jeune des dix astronautes français à être sélectionnés à ce poste depuis 1979.
Commence alors une longue période de préparation et d’entraînement technique et opérationnel, en Europe, en Russie et aux Etats-Unis. Celle-ci va durer sept années. La bande-dessinée de Marion Montaigne, « Dans la combi de Thomas Pesquet », raconte bien ce long parcours semé d’un stage de survie en Sibérie ou d’un autre dans une piscine en scaphandre pour s’entraîner aux sorties dans l’espace et contrôler son niveau d’adrénaline et de stress.
Il a d’ailleurs confié qu’il a pu surmonter cette longue préparation grâce à la façon dont sa mémoire fonctionnait.
Sources: L’Express, Blog de Thomas Pesquet
Le 17 novembre 2016, Thomas Pesquet s’envole pour la Station spatiale internationale (ISS) depuis Baïkonour (Kazakhstan) à bord d’un vaisseau Soyouz. Il sera accompagné du Russe Oleg Novitski et de l’Américaine Peggy Whitson. Le voyage dure environ deux jours.
« Participer à l’exploration spatiale est pour moi un engagement envers l’avenir. Nous devons bien sûr penser au présent et mieux nous occuper de la Terre et de ses habitants, mais il ne faut pas pour autant négliger le futur », a-t-il déclaré avant son départ.
Sources: Yalayolo Magazine France, CNES
Dans la bande-dessinée de Marion Montaigne, « Dans la combi de Thomas Pesquet », l’astronaute originaire de Rouen a confié la chose qui l’a le plus émerveillé quand il est arrivé à bord de l’ISS: « Ce qui m’a le plus impressionné, c’est la vue de la Terre… Et en arrivant sur l’ISS, c’est la taille de la station spatiale. Elle est immense, c’est une vraie station spatiale, comme dans les films, comme dans Star Wars. »
Source: « Dans la combi de Thomas Pesquet », de Marion Montaigne
Pendant les six mois et demi qu’il passe à bord de l’ISS, Thomas Pesquet a de quoi s’occuper, rien qu’avec les missions scientifiques qu’il doit mener: tester des technologies pour évaluer la potabilité de l’eau; observer les réactions de son cerveau dans l’espace via un casque de RV; surveiller son état de santé en portant des vêtements dotés de capteurs etc.
Source: Yalayolo Magazine France
Et pendant son temps libre, le Français en profite pour prendre des photos depuis la Cupola, le fameux lieu d’observation panoramique de l’ISS; jouer du saxophone; regarder des matchs de rugby; lire les oeuvres complètes de Saint-Exupéry; raconter ses journées sur les réseaux sociaux…
Source: Yalayolo Magazine France
Le 13 janvier 2017, il effectue sa première sortie extra-véhiculaire d’une durée de près de six heures, devenant le 4e Français — et le 11e Européen — de l’histoire à le faire. Il a travaillé en duo avec l’Américain Shane Kimbrough pour installer de nouvelles batteries lithium-ion sur le côté droit de l’ISS.
Source: Yalayolo Magazine France
A son retour sur Terre, il compare une sortie dans l’espace comme le fait « de faire de l’escalade avec une armure », en qualifiant cette expérience « de vol ultime ».
Un peu plus de deux mois après sa première sortie dans l’espace, Thomas Pesquet en effectue une seconde, le 24 mars 2017, qui a duré environ six heures et demi. Il s’attèle à l’inspection d’un système de refroidissement suspecté d’avoir une fuite et s’est chargé de lubrifier le bras robotique multifonctions Dextre.
Source: Futura Sciences
Les six mois et demi qu’il a passé dans l’espace ont eu des conséquences sur son corps à son retour sur Terre, le 2 juin 2017. Il a notamment expliqué: « la première chose que j’ai faite en arrivant au Kazakhstan, c’est d’appeler ma compagne et elle trouvait que je parlais bizarrement, parce que ma langue et ma mâchoire n’avaient plus l’habitude de porter leur propre poids. »
Source: Yalayolo Magazine France
Depuis son retour sur Terre, il a passé de nombreux tests pour vérifier son état de santé et faire le suivi des expériences qu’il a menées sur l’ISS. Il en a aussi profité pour revoir sa famille, aller rencontrer des lycéens et collégiens, pratiquer des sports en plein air, prendre des vacances, revoir ses anciens camarades de l’ISS etc.
Source: Europe1,
En 2018, il a décidé de profiter de son temps libre pour reprendre des cours de chinois, lui qui parle déjà l’anglais, le russe, l’espagnol et l’allemand, en plus du français. Un loisir pas totalement anodin puisque maîtriser le mandarin pourrait lui permettre d’aller aider les Chinois qui souhaitent déployer une station spatiale habitée à partir de 2019.
Source: Yalayolo Magazine France
Thomas Pesquet a aussi fait l’objet d’un documentaire par Jürgen Hansen et Pierre-Emmanuel Le Goff, d’une bande-dessinée de Marion Montaigne et a été une source d’inspiration pour le chanteur d’Indochine Nicola Sirkis.
Sources: 20Minutes, FranceInfo, Le Progrès
L’astronaute a par ailleurs reçu en octobre 2017 la médaille de la ville de Dieppe, où il est allé au lycée et a été récompensé par fin janvier 2018 par la grande médaille d’or de l’Aéro-Club de France.
.@Thom_astro reçoit un couteau spécial avec de l’ivoire de Sibérie #dieppe pic.twitter.com/NfSoU3zNQJ
— France Bleu Normandie (Seine-Maritime, Eure) (@fbleuhnormandie) October 12, 2017
Sources: France Bleu, Aéro-Club
Bien qu’heureux d’être de retour sur Terre, Thomas Pesquet ne peut pas se passer de l’espace. Il a déclaré que l’espace, c’est « addictif, c’est un peu comme une drogue. Une fois qu’on y a goûté, on a envie d’y retourner rapidement ». Il espère retourner sur l’ISS, à partir de fin 2020, lors de la prochaine mission pour laquelle les astronautes n’ont pas encore été sélectionnés.
Sources: Yalayolo Magazine France, Les Echos
Thomas Pesquet a affirmé à plusieurs reprises être partant pour faire un voyage vers Mars. Il a confié à L’Equipe Magazine que « ça sera une aventure incroyable », affirmant qu’on pourra aller sur la planète rouge dans « 20 ans » mais qu’il s’agit « d’une décision politique », plus que d’un obstacle technologique.
Source: Yalayolo Magazine France
En attendant que la technologie soit prête pour explorer la planète rouge, Thomas Pesquet suit actuellement une formation pour piloter l’A310 Zéro G, l’un des avions utilisés pour les vols en impesanteur.
Quelques tours de piste à Tarbes en A310 Zero-G ! Qques longues finales cause trafic, un basse hauteur, et un tour bien plus large que les autres… qqun sait pourquoi ? pic.twitter.com/23Y45GtKrn
— Thomas Pesquet (@Thom_astro) February 19, 2018
Après sa formation, il fera partie des six pilotes de Novespace, filiale du CNES, qui exploite cet avion.
Source: Science & Avenir
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