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- Une personnalité de type A peut se sentir coupable en prenant le temps de se détendre car elle ne fait apparemment rien d’utile.
- Dans The Cut, Katie Heaney conseille d’accorder du temps à la paresse.
- Une personne avec une personnalité de type A pourrait ne pas vouloir faire une pause si cette dernière n’a pas été programmée.
- De plus, nous avons parfois nos meilleures idées pendant un repos mental.
Un dimanche soir, récemment, je me suis plainte auprès d’une amie que j’avais perdu ma journée à « ne rien faire ».
J’avais prévu de faire des courses, de rattraper mes mails, de faire le ménage — et au final j’ai passé ma journée sur internet et fait une sieste trop longue.
« Mais tu n’as pas le droit de te détendre? », a demandé mon amie décidément très sage.
« Oui mais. » J’avais l’impression qu’elle ne comprenait pas. Je n’avais pas obtenu de résultats tangibles au cours des 12 dernières heures, par conséquent j’étais bonne à rien.
J’ai repensé à cette conversation en lisant un article sur The Cut de New York Magazine. Katie Heaney, qui se compte parmi les « perfectionnistes anxieux » de ce monde, a reçu pour ordre d’un thérapeute de se détendre davantage — et cela s’est révélé extrêmement difficile pour elle.
Un expert consulté par Heaney — Sandi Mann, psychologue et auteur de « The Upside of Downtime » — a conseillé aux gens dans la situation de Heaney de planifier leurs moments de paresse.
Autrement dit, tout comme vous programmez deux heures de recherche pour un projet de travail, vous pourriez réserver une heure pour regarder votre émission de télévision préférée. « Repensez votre temps oisif comme un travail, s’il le faut », écrit Heaney.
Sans doute, parce que regarder la télévision (ou les médias sociaux, ou quelle que soit votre flemme de choix) est planifié, vous ne vous sentirez pas aussi coupable en le faisant.
Les pauses mental peuvent stimuler la créativité et la productivité
Mais pourquoi programmer la paresse tout court? Si les perfectionnistes anxieux trouvent apaisant d’être toujours branchés, ne devraient-ils pas être autorisés à continuer à travailler?
Probablement pas.
Des études suggèrent que prendre des pauses planifiées peut augmenter la créativité. L’une d’elles, par exemple, publiée dans la revue Organizational Behavior et Human Decision Processes, montre que les gens sont très créatifs quand ils ont reçu l’ordre de passer d’une tâche de génération d’idées à une autre après un certain temps.
Comme l’écrivent les auteurs dans Harvard Business Review:
« Les participants qui ne s’éloignaient pas d’une tâche à intervalles réguliers étaient plus susceptibles d’écrire de ‘nouvelles’ idées très similaires à la dernière qu’ils avaient écrite. S’ils avaient l’impression d’être sur une bonne lancée, la réalité était que, sans les ruptures permises par le changement continuel de tâche, leurs progrès effectifs étaient limités. »
Cela veut dire que s’il est facile de se convaincre que travailler sans répit est la meilleure façon de faire les choses, ce n’est pas le cas.
Comme quiconque ayant trouvé la solution à un problème persistant en promenant le chien ou sous la douche peut en attester, le temps de pause mental est une chose puissante. Dites-vous cela quand vous calerez un créneau pour « The Bachelor » dans votre agenda.
Pour être sûr, ces premiers jours de paresse programmée pourraient vous mettre mal à l’aise. Mais,une fois que vous verrez combien vous êtes plus productive (et plus heureuse!), il vous sera sans doute plus facile de débrancher de temps en temps.
Version originale: Lea Bruel/Yalayolo Magazine
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