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Et un, et deux et trois tours de table mais pas moins de sept zéros ! Pour sa troisième levée de fonds, après deux premières levées bouclées en 2016 (5 millions d’euros) et 2017 (14 millions d’euros), Payfit récolte un chèque de 70 millions d’euros, signé par les actionnaires historiques Accel, Frst (anciennement Otium Venture) et Xavier Niel, ainsi qu’Eurazeo Growth et bpifrance via son fonds Large Venture. Yann du Rusquec, managing directeur d’Eurazeo Growth, estime ainsi que « la trajectoire de PayFit depuis
son lancement et son potentiel extraordinaire pour les années à venir en font l’une des plus belles
startups d’Europe ». Ce prestigieux panel d’investisseurs s’est mobilisé pour offrir à la scaleup les moyens de ses ambitions.
Payfit s’est déjà développé au Royaume-Uni, en Espagne et en Allemagne, en plus de la France et revendique plus de 3000 entreprises clientes mais ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Les fonds serviront donc à élargir les horizons européens de la société, en commençant par le marché italien. « Ce n’est que le début de l’aventure, prophétise Firmin Zocchetto, cofondateur et CEO de la pépite. L’Europe réunit des dizaines de millions de PME qui souhaitent se numériser. C’est un marché incroyable. » JetLang, le langage informatique développé par Payfit pour traduire en code les spécificités légales de chaque pays, lui permet de raccourcir les délais nécessaires au lancement d’un nouveau marché : de huit mois pour l’Espagne, la startup est passée à quatre mois pour le Royaume-Uni et vise trois mois seulement pour ses prochaines cibles.
Le défi de l’hypercroissance
Pour la jeune pousse, lancée il y a trois ans seulement, l’objectif est clair : « devenir la référence en matière de gestion de la paie et des ressources humaines pour ces PME« . Car si la solution s’est à ses débuts centrée sur la paie, de nombreuses fonctionnalités sont progressivement venues étoffer la proposition de valeur pour les utilisateurs. Déclarations sociales, absences et congés, notes de frais, intégration de nouveaux employés ou encore annuaire des employés sont déjà embarqués par la solution. Et des modules d’entretiens annuels, de gestion des talents et de carrières devraient suivre.
Point de robots ou d’intelligence artificielle pour gérer cette hypercroissance mais une équipe toujours plus nombreuse. L’opération doit donc également servir à renforcer l’équipe. Et quel renforcement : les effectifs devraient doubler en 2020 alors qu’ils recensent déjà 300 personnes ! De 600 employés en 2020, la scaleup prévoit déjà de passer le cap du millier de salariés fin 2021. « C’est certainement le plus grand challenge de PayFit : recruter les bons talents au bon moment, sans compromis sur l’excellence et les valeurs partagées« , souligne Firmin Zocchetto. Challenge accepted, visiblement.
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Yalayolo Magazine