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Le groupe de distribution Casino a annoncé lundi que Monoprix était entré en négociations exclusives en vue d’acquérir Sarenza, le spécialiste de la vente de chaussures en ligne.
A l’instar des autres distributeurs français, Casino — 36 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2016 — tente de moins dépendre du commerce alimentaire en diversifiant ses canaux de vente avec le numérique. Son concurrent Carrefour a ainsi annoncé en début d’année une prise de participation de 17% dans Showroomprivé pour 80 millions d’euros.
Très présent dans ls centres-villes des métropoles françaises, Monoprix propose déjà plusieurs services en ligne comme sa liste de courses connectée sur Google Home.
Mais l’enseigne veut continuer de rompre avec son image unique de magasins urbains. Avec Sarenza dans son caddie, Casino entend faire de Monoprix « un leader omnicanal du lifestyle (mode, décoration, beauté) », précise le distributeur dans un communiqué.
Créé en 2005, Sarenza, un des leaders français de la vente de chaussures sur internet, offre plus de 650 marques et près de 40.000 modèles. La société a réalisé des ventes (avant retours) de plus de 250 millions d’euros au cours de son dernier exercice.
Concrètement, vous pourrez trouver sur le site monoprix.fr une offre sensiblement supérieure à la centaine de modèles de la marque Monoprix, Ben Simon et Havaïanas, que l’on trouve aujourd’hui, comme nous avons pu le constater ce matin en parcourant le site.
« Faire bénéficier à l’ensemble des clients de Monoprix des produits vendus sur Sarenza depuis 2005 est une formidable opportunité qui fera du site Monoprix un modèle envié du commerce en ligne », explique Stéphane Treppoz, Président directeur général de Sarenza, cité dans un communiqué.
Cette opération permettra aussi « d’accélérer la transformation digitale de Monoprix et consolidera parallèlement l’avenir de Sarenza en l’intégrant à un grand groupe de distribution particulièrement présent dans le commerce urbain », ajoute Casino.
Après avoir conclu un accord dans le e-commerce alimentaire avec le britannique Ocado — qui pourrait changer la manière dont vous faites vos course — l’enseigne de centre ville entend maintenant accélérer le pas dans le non alimentaire.
La finalisation de la transaction, qui devrait avoir lieu dans les prochaines semaines, reste soumise à la consultation des instances représentatives du personnel de Monoprix et de Sarenza et à l’approbation de l’Autorité de la concurrence.
HLD, Bpifrance et Akila Finance sont actionnaires de Sarenza depuis 2014 et une levée de fonds de 74 millions d’euros.
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Yalayolo Magazine