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Conçue par des chercheurs de l’université de Tokyo et des entreprises privées, l’ItoP est une voiture électrique en polymère renforcé de fibres de carbone qui ne pèse que 850 kg. Un gain de poids considérable qui se traduit par une meilleure autonomie.
Et si le problème de l’autonomie des voitures électriques pouvait se résoudre non pas au niveau des batteries elles-mêmes mais plutôt du poids du véhicule ? C’est l’idée qu’explore une équipe composée de chercheurs de l’université de Tokyo, de Toray Industries, Sumitomo Chemical, Mitsubishi Chemical et Bridgestone. Ils ont conçu un prototype de voiture électrique dont plus de la moitié de la structure est faite en polymère renforcé de fibres de carbone (PRFC).
Sumitomo Chemical a produit le pare-brise en acrylique tandis que Bridgestone a développé un pneumatique spécial ultrafin et léger. Le PRFC a aussi servi pour les ressorts de suspension, les amortisseurs, les packs des batteries et les éléments intérieurs. Le recours à la résine synthétique a permis de réduire le poids de 38 % par rapport au poids moyen d’une voiture électrique compris entre 1.300 et 1.400 kg. Résultat, l’ItoP (Iron to Polymer), c’est son nom, ne pèse que 850 kg, ce qui se traduit logiquement par un gain d’autonomie.
Présentation de l’ItoP. © Nikkei Asian Review
Pas de commercialisation avant dix ans
Ce parti pris technique offre également plus de liberté dans le design, comme en témoignent les lignes complexes et futuristes de l’ItoP. Autre avantage du PRFC, il a permis une conception qui empêche la pression de se concentrer sur un seul composant, ce qui augmente la durabilité d’environ 200 % par rapport à une voiture ordinaire. Mais tout cela reste encore très théorique puisque cette voiture n’est encore qu’un concept.
Et de là à basculer sur un modèle industriel il y a encore une marge importante. En effet, les concepteurs n’envisagent pas la commercialisation d’une ItoP ou son évolution avant au moins dix ans. D’ici là, il va leur falloir s’atteler à deux défis majeurs. Tout d’abord, abaisser drastiquement le coût de production de cette résine plastique qui est pour le moment trop élevé. Ensuite, il s’agira de trouver le moyen d’intégrer des plastiques biodégradables suffisamment durables pour convenir à l’automobile.
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