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L’Union européenne (UE) a récemment écarté l’idée d’un vaste accord commercial avec le Royaume-Uni après le Brexit et a ainsi opté pour un accord de libre-échange plus restreint, semblable à celui qui la lie avec le Canada.
Une étude publiée ce lundi 12 mars 2018 prévient qu’un Brexit sans accord coûterait très cher, notamment aux entreprises de l’UE.
Un Brexit sans accord signifierait que le Royaume-Uni et l’UE feront du commerce en suivant les règles de l’OMC, ce qui reviendrait à un « Brexit dur ».
Selon le cabinet de consultants Oliver Wyman et le cabinet d’avocats Clifford Chance, la facture reviendrait à 35 milliards d’euros en barrières tarifaires et non tarifaires par an pour les entreprises situées dans l’UE.
Quant aux entreprises britanniques qui souhaiteraient exporter vers l’UE, la facture s’élèverait à 30 milliards d’euros par an.
Le rapport précise que « cette augmentation des coûts et les incertitudes menacent de réduire la rentabilité et l’existence de certaines entreprises ».
Le secteur financier, qui représente plus de 10% du PIB du Royaume-Uni, serait dans ce cas de figure le plus touché. En effet, les entreprises offrant des services financiers seraient obligées de mettre en place de nouvelles structures pour continuer à servir leurs clients dans l’UE.
Côté UE, ce sont les secteurs de l’automobile, en Allemagne notamment, de l’agriculture, en Irlande en particulier ou de l’agroalimentaire qui seraient les plus affectés par un Brexit sans accord.
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Yalayolo Magazine