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Le trafic ferroviaire sera fortement perturbé jeudi 22 mars, journée de mobilisation sociale contre les réformes gouvernementales, avec seulement 40% de TGV, 25% de trains Intercités et 50% de TER, a annoncé mercredi Guillaume Pepy sur RTL.
C’est la première étape d’une grève longue et « innovante » selon les syndicats, qui pourraient vous priver de train plusieurs fois jusqu’à fin juin.
Les alternatives au rail s’organisent pour attirer à eux les futurs voyageurs, anxieux à l’idée de devoir reporter ou annuler leurs déplacements. Le covoiturage est l’une d’entre-elles.
Jeu des vases communicants oblige, les startups de ces services savent qu’elles vont profiter de cette grève, même si elles ne le disent pas ouvertement. BlaBlaCar a constaté dans le passé jusqu’à 20% de hausse lors des grèves le we.
Aussi paradoxal que ça puisse l’être, la SNCF pourrait bénéficier elle-même de cette situation. Comment? Grâce à son application de covoiturage quotidien, iDVroom.
Interrogée par Yalayolo Magazine France, la filiale à 100% de la SNCF a ainsi déjà constaté « cinq fois plus de propositions de trajets sur nos plateformes web et mobile depuis l’annonce des syndicats SNCF« , nous indique-t-elle dans un email.
L’appli web et mobile — qui revendique 450.000 membres « actifs », c’est-à-dire ayant effectué une recherche ou un covoiturage dans les 12 derniers mois — pourrait donc gagner en notoriété et clients.
Pour ce faire, elle a lancé dans une opération commerciale dédiée depuis ce 21 mars, baptisée « Vos covoiturages offerts pendants les perturbations! »
https://twitter.com/SNCF/status/976148870290796546
En tant que passager, tous vos déplacements jusqu’au 28 juin — dans une limite de deux covoiturages par jour et à hauteur de 80 km — seront remboursés dans le mois suivant votre trajet. L’entreprise fait savoir qu’en moyenne ses utilisateurs effectuent moins de 50 km.
IdVroom prend une commission de 10% sur le prix payé par le passager pour un paiement par carte bancaire et de 5% s’il utilise son portefeuille électronique d’iDVroom. Sur ces petites distances, un passager dépense entre 2 et 5 euros environ.
On attend désormais de voir si OuiBus, la filiale de transport par bus à bas coûts de la SNCF, va également faire une offre dédiée pendant ces perturbations.
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Yalayolo Magazine