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L’accident mortel causé par un véhicule Uber en Arizona l’a rappelé: il reste de nombreux obstacles à franchir avant que la voiture sans chauffeur soit omniprésente sur les routes et dans nos rues.
La gestion de flottes de véhicules autonomes — voitures, navettes — est un des sujets de préoccupation des industriels.
C’est à cette question que la plateforme BestMile entend répondre et devenir un acteur mondial. Pour y parvenir encore plus vite, la startup suisse vient de lever 11 millions de dollars auprès des fonds français Partech Ventures, Serena Capital et Airbus Ventures, un an après avoir déjà récolté 2 millions d’euros auprès de ces mêmes investisseurs.
Mais BestMile intéresse déjà un autre secteur, l’aéronautique, dont le futur se dessine autour des véhicules volants. Certains experts s’accordent même à dire que les voitures volantes arriveront sur le marché, bien plus tôt qu’on ne l’imagine, « entre 2022 et 2025 ».
Fonds de capital-risque de 150 millions de dollars créé en 2015 par Airbus Group, Airbus Ventures a effectué une vingtaine de co-investissements minoritaires. La prise de participation dans BestMile vise à comprendre les besoins du marché de demain afin d’être prêts au moment opportun.
« Pour les véhicules volants la question n’est pas si on va y arriver c’est quand. L’écosystème du transport au sol développe déjà des solutions pour la gestion de flottes de véhicules autonomes qui seront prêtes avant l’aérien. L’expérience acquise au sol est clé pour pouvoir intégrer plus tard les véhicules volants dans un système de mobilité multimodal« , explique Matthieu Repellin, investment partner au sein d’Airbus Ventures, à Yalayolo Magazine France.
Pour ce dernier, l’électrique, le décollage à la verticale et la conduite sans pilote sont les trois caractéristiques technologiques indispensables pour espérer un jour assister au développement de véhicules volants.
Créée en 2014, la plateforme BestMile gère de façon automatique à la fois les lignes régulières et les services à la demande, quelle que soit la marque ou le type de véhicules. Elle travaille ainsi avec les navettes autonomes du Français Navya.
Cet investissement de 11 millions de dollars va notamment servir l’expansion mondiale de BestMile et renforcer sa technologie basée sur le cloud. Fondée en 2014 par Anne Koymans et Raphaël Gindra, deux doctorants issus de l’école l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL, la startup est déjà présente à San Francisco (Etats-Unis) et Londres (Royaume-Uni).
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Yalayolo Magazine