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- Des régulateurs aux Etats-Unis et en Allemagne ont lancé des enquêtes sur les pratiques de confidentialité de Facebook.
- L’action du titre a immédiatement rechuté après l’annonce d’une enquête par la Commission fédérale américaine du Commerce (FTC), une semaine après avoir déjà dégringolé.
- L’entreprise de Mark Zuckerberg est dans le collimateur depuis les révélations sur la fuite des données de 50 millions de ses membres au profit du cabinet d’études londonien Cambridge Analytica afin d’influencer les électeurs durant la campagne de Donald Trump et du Brexit.
Facebook a rechuté ce lundi 26 mars 2018 au Nasdaq alors que deux régulateurs aux Etats-Unis et en Allemagne ont déclaré qu’ils enquêtaient sur les pratiques de confidentialité de l’entreprise à la suite du scandale de Cambridge Analytica.
Le titre Facebook a perdu de 4,08% à 152,88 dollars, vers 16h55, heure française, sur le Nasdaq, effaçant ses gains du début de séance, après une baisse de près de 14% sur l’ensemble de la semaine dernière, après la décision de la Commission fédérale américaine du Commerce (FTC).
L’action Facebook est brièvement tombée sous les 150 dollars pour la première fois depuis juillet 2017, reculant jusqu’à 149,02 dollars. A ce niveau, le réseau social a perdu plus de 100 milliards de dollars (80 milliards d’euros) de capitalisation boursière en dix jours.
« La FTC prend très au sérieux les récentes informations de presse qui soulèvent des interrogations substantielles sur les pratiques de Facebook en matière de protection des données. La FTC confirme qu’elle a ouvert une enquête (…) sur ces pratiques », lit-on dans un communiqué.
Le réseau social est sur la sellette depuis que l’hebdomadaire britannique The Observer et le New York Times ont récemment révélé que le cabinet d’études londonien Cambridge Analytica, très impliqué dans la campagne électorale de Donald Trump en 2016, avait siphonné les données de 50 millions d’utilisateurs de Facebook.
Outre les Etats-Unis, c’est l’Allemagne qui s’intéresse de près à l’utilisation des données de Facebook par des sites partenaires. La ministre de la Justice a convoqué des dirigeants du premier réseau social mondial pour une réunion sur les questions de confidentialité.
« Des connexions vers d’autres pages web permettent aux données de circuler vers Facebook », a déclaré Andreas Mundt, le président de l’Office des cartels allemand, a déclaré au journal Tagesspiege. « Cela se produit même si on ne clique pas sur le bouton ‘J’aime' », a-t-il fait valoir, ajoutant que les utilisateurs l’ignorent bien souvent.
Les deux enquêtes ont été lancées séparément. Voici ce qu’elles cherchent précisément à déterminer:
- aux Etats-Unis: si Facebook a autorisé Cambridge Analytica à recevoir certaines données d’utilisateurs en violation de ses règles, rapportait mardi dernier l’agence Bloomberg en citant une source au fait du dossier.
- en Allemagne: d’éventuels abus en lien avec la collecte et le traitement des données provenant de sources tierces en dehors de Facebook
En février, l’Office des cartels allemand avait déjà ouvert une enquête sur la publicité en ligne, évoquant les inquiétudes des acteurs du secteur face à la position « importante » occupée par Google et Facebook.
Ces annonces accentuent la pression sur les parlementaires américains et européens pour demander au patron de Facebook, Mark Zuckerberg, d’expliquer comment la société Cambridge Analytica a pu collecter les informations.
Le scandale a forcé le patron de Facebook à s’excuser et à annoncer des projets pour introduire de nouveaux outils permettant de protéger les données des utilisateurs.
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