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A l’issue d’un remaniement au niveau de sa direction et d’une réorganisation de ses activités, Volkswagen a confié le poste de président du directoire à Herbert Diess, en remplacement de Matthias Müller.
Herbert Diess, ancien de BMW, avait été recruté en juillet 2015, comme patron de la marque VW, quelques semaines avant l’éclatement du scandale sur les moteurs diesel truqués.
Selon Reuters, l’arrêt — à effet immédiat — du mandat de Matthias Müller peut se voir comme la conséquence de la lenteur de la réorganisation du portefeuille de marques automobiles du groupe. Une réorganisation qui constitue l’un des piliers du plan « Stratégie 2025 » destiné à faire de Volkswagen un leader en matière de véhicules moins polluants à la suite du Dieselgate de 2015.
A près de 60 ans, l’Allemand Herbert Diess est connu comme un expert en matière de réduction de coûts et en négociations, rapporte le quotidien Les Echos. Il aurait plus que doublé la rentabilité de la marque VW depuis sa prise de fonction en 2015.
Selon la Süddeutsche Zeitung, l’homme, très bon communicant, est « un joueur de poker, un stratège », qui « soutire les informations » et qui n’aurait pas de « problème à se faire des ennemis ».
Chez Volkswagen, il en a d’ailleurs fait la démonstration face au chef du CE, Bernd Osterloh, qu’il a affronté lors de pourparlers en 2016. A l’époque, le chef du CE avait accusé Herbert Diess d’avoir trahi les salariés et de prendre le scandale du Dieselgate comme prétexte pour faire passer des réductions d’effectifs.
Dans un lettre ouverte, Bernd Osterloh avait alors écrit qu’Herbert Diess « agit de manière profondément anti-sociale, il manque à sa parole dans la mise en oeuvre en cours du plan d’avenir et écarte des accords obtenus ensemble ».
En novembre 2016, les deux hommes ont fini par signer un accord sur des baisses de coûts et réductions d’emplois, mais sans licenciement.
Dans une lettre diffusée juste après la nomination d’Herbert Diess à la tête du groupe, le président du CE revient sur cet épisode fâcheux en déclarant:
« A l’époque, nous n’avons pas été immédiatement sur la même longueur d’onde. Mais comme on le sait, ce problème a été enterré il y a longtemps. »
A l’issue de cette réorganisation, le nouveau patron de Volkswagen supervisera également les activités de R&D à travers le groupe, puisque la marque VW supporte l’essentiel des dépenses en la matière.
Cette nomination, ainsi que la réorganisation des activités du groupe ont été bien accueillies par les investisseurs, puisque le titre Volkswagen est en hausse de 1,06% à l’ouverture de la bourse de Francfort, rapporte l’agence Reuters.
Ces changements constituent le plus profond bouleversement de Volkswagen depuis que le constructeur s’est mué en conglomérat en multipliant les acquisitions sous la houlette de son ancien patron Ferdinand Piech, petit-fils de Ferdinand Porsche, le concepteur de la Coccinelle.
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