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Certaines usines allemandes d’Opel coûtent deux fois plus cher à faire tourner que des sites de PSA, propriétaire depuis juillet de l’ancienne filiale de General Motors, a déclaré le président du directoire de la marque allemande dans un contexte de négociations tendues entre syndicats et direction.
Michael Lohscheller a tenu ces propos mercredi lors d’une rencontre avec les salariés, le jour même où la chancelière allemande, Angela Merkel, a exhorté le constructeur français à respecter les engagements pris en matière de maintien des emplois lors du rachat d’Opel.
Au centre des débats se trouve l’usine Opel d’Eisenach, dans le Land de Thuringe, qui emploie 1800 personnes. L’avenir de ce site est en suspens après le rejet par les syndicats, lundi, des concessions salariales demandées par PSA en échange d’un investissement dans une ligne d’assemblage pour un nouveau modèle.
Lors de son intervention au siège d’Opel, à Rüsselsheim (Hesse), Michael Lohscheller a dit que la rentabilité de la marque s’améliorait tout en ajoutant que « certaines de nos usines étaient deux fois plus chères que des usines PSA ».
Ces déclarations ont été dans un premier temps rapportées par le magazine WirtschaftsWoche et ont ensuite été confirmées jeudi par une source ayant eu connaissance de ces propos.
PSA, qui a finalisé l’an dernier le rachat d’Opel pour 2,6 milliards de dollars (2,1 milliards d’euros), entend réduire les coûts de production élevés de la marque mais n’a encore enregistré aucune avancée sur ce front.
Il y a une semaine, Michael Lohscheller, en poste depuis juin 2017, a dit attendre un effort des syndicats pour améliorer la compétitivité du constructeur automobile allemand à l’occasion des prochaines négociations salariales qu’il qualifie de décisives pour l’avenir de la marque.
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