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- Le bénéfice d’UBS a bondi de 17% au premier trimestre mais l’action a chuté de 4% à la Bourse de Zurich.
- L’activité internationale de gestion de fortune de la banque a déçu les attentes.
- La banque d’investissement a fait mieux que prévu grâce au retour de la volatilité.
- Le DG de la banque d’investissement Andrea Orcel essaie d’augmenter la productivité de sa division en exigeant des banquiers qu’ils aient 300 rendez-vous par an avec des clients.
LONDRES — La banque d’investissement UBS a publié de bons résultats pour le premier trimestre, boostée par le retour de l’instabilité des marchés.
Le groupe bancaire suisse a publié ses résultats du premier trimestre lundi. Voici ce qu’il faut retenir :
- Le bénéfice avant impôt a augmenté de 17% à 1,97 milliard de francs suisses (1,65 milliard d’euros).
- L’opération combinée de gestion de fortune a manqué ses objectifs: la banque est en train de réunir ses deux divisions de gestion de fortune en une seule, appelée Global Wealth Management. L’activité a dégagé un bénéfice avant impôt de 1,12 milliard de francs suisses (938 millions d’euros) au premier trimestre. C’est 7% de plus que l’année dernière, mais cela reste en dessous des attentes des analystes.
- La banque d’investissement a eu de bons résultats: son bénéfice avant impôt s’élève à 629 millions de francs suisses (526 millions d’euros), en hausse de 23% et une rentabilité des capitaux ajustée à 25%. C’est plus que ce que prévoyaient les analystes. La banque d’investissement a été boostée par le retour de la volatilité des marchés au cours du premier trimestre, avec une augmentation de 17% des recettes provenants des opérations boursières.
- L’action a chuté de 4% depuis la publication de ces résultats: les investisseurs se sont concentrés sur les chiffres décevants de la gestion de fortune et non sur les bons résultats de la banque d’investissement.
Depuis sa prise de fonction en 2011, la stratégie de Sergio Ermotti, DG d’UBS, a été de se concentrer sur les services à la clientèle fortunée par le biais de ses opérations de gestion de fortune, minimisant de fait l’importance de la banque d’investissement.
Andrea Orcel, à la tête de la banque d’investissement UBS, s’attache à doper les performances de sa division. Bloomberg a rapporté vendredi qu’Orcel exigeait que les responsables de division de secteurs spécifiques de la banque prennent 250 rendez-vous client par an, alors que les banquiers d’affaires et ceux des fusion et acquisition doivent en prendre au moins 300. Les objectifs fixés sont très surveillés. UBS a refusé de commenter cette information.
Ermotti a déclaré: « Nous avons connu un excellent début d’année 2018, nos résultats montrant une fois de plus la puissance de notre activité diversifiée. Le dynamisme de notre entreprise est bon et nous continuons d’investir dans la croissance et l’efficacité. »
Mais Kian Abouhossein, analyste chez JPMorgan, a dit que les résultats étaient « décevant dans toutes les divisions, à l’exception de la banque d’investissement, et nous ne nous attendons pas à ce que le consensus s’améliore, mais nous voyons potentiellement des risques de dégradation », selon Bloomberg.
Version originale: Oscar Williams-Grut/Yalayolo Magazine UK
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