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Kering a touché un nouveau record à la Bourse de Paris mercredi matin, après avoir encore une fois dépassé toutes les attentes du marché au premier trimestre grâce à la poursuite d’une croissance hors norme chez Gucci.
Le groupe de luxe a vu ses ventes grimper de 36,5% à taux de changes constants, dépassant haut la main les 24% attendus par les analystes.
L’action a bondi de 5% à l’ouverture et grimpait encore de plus de 7% aux alentours de 9h30 à la bourse de Paris, à 470 euros.
Dans la foulée de ces chiffres unanimement salués comme exceptionnels, les analystes ont relevé leurs estimations de résultats du groupe Kering pour les années qui viennent.Le groupe détenu par la famille Pinault a encore accéléré la cadence au premier trimestre grâce encore une fois à Gucci dont la croissance explosive et hors norme a dépassé toutes les attentes.
Gucci, qui pèse pour près de 60% de ses ventes, s’est encore une fois distingué par une performance exceptionnelle.
Malgré une base de comparaison particulièrement difficile (la croissance organique avait atteint 48% il y a un an), la griffe italienne a vu ses ventes décoller de 49% à changes constants, au lieu des 32% prévus, après une envolée de 45% en 2017.
Gucci continue de gagner des parts de marché, portée par les « millenials » (20-35 ans) qui comptent maintenant pour plus de la moitié de son chiffre d’affaires. Ses ventes en ligne ont décollé de plus de 100% au premier trimestre.
Il y a trois raisons à ce succès:
- le style flamboyant et baroque de son designer Alessandro Michele qui plaît;
- la rénovation de son réseau de magasins;
- une refonte de sa logistique et une stratégie digitale hautement efficace qui lui a permis de considérablement rajeunir sa clientèle.
La marque a aussi étoffé son offre avec succès, proposant aux jeunes clients des produits plus accessibles, étendant aussi ses lignes pour hommes et ses accessoires.
Jean-Marc Duplaix, directeur financier de Kering a dit, lors d’une conférence téléphonique avec la presse, tabler sur une normalisation de la croissance de la marque en 2018, « mais à un rythme qui restera très élevé ».
Sa performance laisse loin derrière celle des meilleurs élèves du secteur comme Louis Vuitton, propriété de LVMH , dont les ventes ont grimpé d’environ 16% en début d’année.
Comme ses concurrents, elle est portée par un puissant moteur chinois mais a aussi signé une spectaculaire progression de plus de 60% aux Etats-Unis.
Les chiffres correspondent au nouveau périmètre du groupe entièrement recentré sur le luxe après la cession prévue d’une majorité du capital de l’équipementier sportif Puma, de la vente annoncée de Volcom et de la sortie de la coentreprise avec Stella McCartney.
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Yalayolo Magazine