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- Les immigrants d’Afrique subsaharienne aux États-Unis sont beaucoup plus instruits que ceux en Europe, selon une étude.
- Ils auraient aussi tendance à avoir fait plus d’études supérieures que l’Américain moyen et ceux qui résident légalement aux États-Unis ont tendance à occuper des postes à responsabilité.
- Les politiques migratoires (qui ont vite changé avec l’arrivée au pouvoir du président Donald Trump) semblent avoir un impact important sur le type de migration qu’un pays attire, selon le Pew Research Center.
Il y a écart considérable entre le niveau d’éducation de immigrants subsahariens aux États-Unis et en Europe, selon l’étude publiée mardi 24 avril 2018 par le Pew Research Center
En Italie, seulement 10% de ces personnes âgées de 25 ans ou plus ont étudié à l’université. En France, la part est de 30%, et au Royaume-Uni, c’est un peu moins de la moitié.
Mais aux États-Unis, 69% des immigrants d’origine subsaharienne ont au moins fait quelques études supérieures.
Ces derniers auraient également plus de chances de trouver un emploi aux États-Unis qu’en Europe — et ils ont presque autant de chances de trouver un travail que les personnes nées en Amérique.
Selon cette étude du Pew Research Center, aux États-Unis, 92,9% des immigrants subsahariens qui ont 25 ans ou plus, ont un travail. C’est légèrement plus qu’au Royaume-Uni (91,5%), beaucoup plus qu’en Italie (80,3%) et presque autant que la part des personnes nées aux Etats-Unis (94%).
Selon le Pew Research Center, la moitié des immigrants subsahariens arrivés récemment aux États-Unis, sont venus car des membres de leur famille sont citoyens américains ou résidents permanents, ce que le président Donald Trump dénonce comme étant de « l’immigration en chaîne ».
Il n’y a aucune donnée pour prouver à quel point sont instruits les immigrants bénéficiaires du regroupement — mais il y a des raisons de croire qu’ils ne sont pas vraiment un fardeau pour le système.
« Environ la moitié de tous les immigrants maghrébins et subsahariens, qui étaient actifs sur le marché du travail et qui ont obtenu une autorisation de résidence permanente et légale, exercent à présent des métiers de cadres et professions intellectuelles », selon le Pew Research Center
« De telles postes exigent un niveau d’éducation relativement très élevé ».
Ni l’étude ni les données sous-jacentes ne donnent de statistiques spécifiques pour chaque pays d’Afrique subsaharienne.
Selon le Pew Research Center, il est possible que les migrants obtiennent ces diplômes une fois arrivés aux États-Unis, et qu’ils ne les avaient pas forcément quand ils sont arrivés. Ceci dit, l’écart considérable entre les niveaux d’instruction des migrants en Europe et aux États-Unis suggère que cette politique migratoire — celle que Trump veut changer— créer une différence au niveau du type d’immigrants qu’un pays attire.
Version originale: Philippe de Wet/Yalayolo Magazine South Africa
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